Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

Month: May 2025 (Page 3 of 4)

Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda 1962 – illustration tableau


Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda 1962

L’Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda (SZ) de 1962 incarne l’essence de l’ingénierie italienne des années 1960. Cette voiture de sport légère, élégante et performante, a marqué son époque grâce à ses technologies innovantes, son design distinctif et son succès en compétition. Voici un aperçu détaillé de son histoire, de sa mécanique, de ses pilotes et de ses victoires.


Technologie et Design

La Giulietta Sprint Zagato SZ est née d’une collaboration entre Alfa Romeo et le célèbre carrossier Zagato. Ce modèle “Coda Tonda” (queue ronde) est une évolution de la version précédente, la “Coda Tronca” (queue tronquée). La Coda Tonda se distingue par une carrosserie plus arrondie et aérodynamique, optimisée pour réduire la traînée et améliorer la vitesse de pointe. Le design a été épuré pour maximiser les performances en course tout en conservant une esthétique unique.

  • Carrosserie en aluminium : L’utilisation de l’aluminium pour la carrosserie a permis de réduire considérablement le poids de la voiture, la rendant incroyablement légère avec un poids total avoisinant les 850 kg.
  • Aérodynamisme avancé : La forme de la Coda Tonda a été affinée grâce à des études aérodynamiques. Ces améliorations ont permis une meilleure stabilité à haute vitesse.
  • Châssis tubulaire : Basée sur la Giulietta Sprint de série, l’Alfa Romeo SZ a reçu un châssis renforcé et raccourci pour améliorer l’agilité et la maniabilité.

Mécanique et Performances

Sous le capot, la Giulietta SZ Coda Tonda était équipée d’un moteur quatre cylindres en ligne de 1290 cm³, un bijou d’ingénierie pour son époque. Ce moteur, dérivé de la Giulietta Sprint Veloce, a été modifié pour offrir plus de puissance et de performances.

  • Moteur : Le bloc en aluminium était équipé d’une double came en tête (double arbre à cames), une technologie avancée pour les années 1960. Il développait environ 100 chevaux à 6500 tr/min, ce qui était impressionnant pour un moteur aussi compact.
  • Transmission : La voiture utilisait une boîte manuelle à 5 rapports, permettant des changements de vitesse rapides et précis.
  • Suspension et Freins : La suspension indépendante à l’avant et l’essieu rigide à l’arrière, combinés à des freins à tambour performants, offraient une tenue de route exceptionnelle et une excellente réponse en virage.
  • Vitesse maximale : Grâce à son faible poids et à son aérodynamisme, la Giulietta SZ pouvait atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h, ce qui en faisait une voiture redoutable dans les compétitions de l’époque.

Pilotes et Succès en Compétition

La Giulietta SZ Coda Tonda a été conçue principalement pour la course, et elle a rapidement trouvé sa place dans les compétitions internationales. Elle était particulièrement prisée par les pilotes privés et les petites écuries grâce à son équilibre entre performances, fiabilité et coûts relativement abordables.

  • Pilotes notables :
    • Roberto Bussinello : Ce pilote italien a contribué à la renommée de l’Alfa Romeo SZ en remportant plusieurs courses en catégorie GT.
    • Andrea de Adamich : Un autre pilote talentueux qui a exploité les capacités de la SZ dans des compétitions de haut niveau.
    • De nombreux pilotes amateurs ont également utilisé la SZ dans des compétitions locales et nationales.
  • Compétitions majeures :
    • Targa Florio : La Giulietta SZ a brillé dans cette course emblématique, grâce à son agilité dans les routes sinueuses de la Sicile.
    • Mille Miglia : Bien que cette course mythique ait été dominée par des voitures plus puissantes, la SZ a souvent performé dans les classes inférieures.
    • 24 Heures du Mans (catégorie GT) : La SZ a été engagée dans cette course d’endurance légendaire, prouvant sa fiabilité et sa résistance.
  • Succès en championnat : L’Alfa Romeo SZ a largement contribué aux victoires d’Alfa Romeo dans les catégories GT des championnats européens des années 1960.

L’Héritage de la Giulietta SZ

L’Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda reste aujourd’hui une icône parmi les voitures de sport classiques. Son design intemporel, ses performances impressionnantes et son histoire dans le monde de la compétition en font une pièce de collection très recherchée. Les passionnés de voitures classiques considèrent la SZ comme un exemple parfait de la philosophie d’Alfa Romeo : “La beauté rencontre la performance”.En 2025, elle continue d’inspirer les amateurs d’automobiles et d’attirer l’attention lors de concours d’élégance et d’expositions. Avec seulement quelques centaines d’exemplaires produits, la Giulietta SZ est un véritable trésor de l’histoire automobile italienne.

Illustration mixte dessin/palette graphique 86 x 97 cm

Renseignements

Infos

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Ferrari 555 “Super Squalo” ‘1955–56 revisitée – art print tableau


Ferrari 555 F1 « Super Squalo » : L’évolution du squale rouge

La Ferrari 555 F1, surnommée « Super Squalo » (Super Requin), représente une transition cruciale dans l’histoire de la Scuderia Ferrari durant les années 1950. Conçue pour succéder à la 553 F1 dite « Squalo », cette monoplace fut l’aboutissement d’une recherche constante de performance, de maniabilité et de fiabilité dans un contexte de profonde mutation technique en Formule 1.

Une évolution technique ambitieuse

Apparue en 1955, la Ferrari 555 F1 repose sur les enseignements de sa devancière mais s’en distingue par de nombreuses améliorations techniques. Le châssis, un cadre tubulaire plus rigide et abaissé, offrait un meilleur comportement en courbe. La carrosserie affinée et plus basse, œuvre de Carrozzeria Scaglietti, lui donnait une allure plus fluide, tout en optimisant l’aérodynamisme – d’où son surnom « Super Squalo ».

Côté moteur, elle était équipée d’un bloc quatre cylindres en ligne de 2,5 litres – héritage du moteur conçu par Aurelio Lampredi. Ce moteur développait environ 260 chevaux à plus de 7 000 tours par minute, avec une courbe de puissance très linéaire. Il se distinguait par sa simplicité mécanique, sa robustesse, et sa capacité à encaisser de longs efforts, notamment sur les circuits rapides.

La boîte de vitesses à 5 rapports, montée transversalement à l’arrière, contribuait à une meilleure répartition des masses. Le système de suspension avant était à roues indépendantes avec double triangulation, tandis que l’arrière utilisait un pont de Dion, ce qui assurait une meilleure motricité. Les freins à tambours étaient encore de rigueur, bien qu’en voie d’être supplantés par les freins à disque.

Les pilotes de la Super Squalo

La Ferrari 555 fut confiée à plusieurs pilotes de renom, dont certains marquèrent l’histoire du sport automobile. Le principal fut Eugenio Castellotti, jeune espoir italien, dont la fougue et le talent étaient très appréciés par Enzo Ferrari. Il pilota la 555 dès 1955 et obtint plusieurs résultats prometteurs, malgré une rude concurrence venue notamment de Mercedes-Benz et Maserati.

D’autres pilotes notables au volant de la 555 incluent Umberto Maglioli, Mike Hawthorn et Maurice Trintignant, chacun ayant contribué au développement de la voiture en compétition. Hawthorn, futur champion du monde en 1958, fut impressionné par la tenue de route du modèle, bien qu’il reconnaissait ses limites face à la supériorité technologique croissante de ses rivales.

Résultats et victoires

Sur le plan des résultats, la Ferrari 555 F1 ne connut pas un palmarès aussi prestigieux que certaines de ses devancières ou successeures. Cependant, elle permit à Ferrari de rester compétitive dans une période de transition. Elle disputa des Grands Prix du Championnat du monde entre 1955 et 1956, dans un contexte difficile marqué par la domination des Mercedes W196.

Son meilleur résultat en championnat fut une troisième place obtenue par Eugenio Castellotti au Grand Prix de Monaco 1955 – une course difficile, où la maniabilité de la 555 fit la différence dans les rues étroites de la principauté. Elle remporta également plusieurs courses hors championnat, notamment des épreuves locales et internationales où la concurrence était moins féroce.

Malgré l’absence de victoire en championnat du monde, la Super Squalo joua un rôle important dans la transition technique de Ferrari vers les moteurs V6 et V8, amorcée avec la venue du jeune ingénieur Carlo Chiti à la fin des années 1950. Elle servit aussi de base à plusieurs évolutions techniques testées dans des courses secondaires, comme l’introduction progressive des freins à disque et de la suspension à double triangulation complète.

Héritage

Aujourd’hui, la Ferrari 555 Super Squalo est une pièce de collection très prisée. Elle symbolise une époque de la F1 où la mécanique, l’audace et le talent des pilotes étaient les seuls remparts face à l’adversité. Elle incarne aussi la volonté de Ferrari de toujours aller de l’avant, même dans les périodes de remise en question.

Le « Super Squalo » n’a peut-être pas régné sur les circuits, mais il reste une bête fascinante, témoin d’une époque où le rugissement des moteurs et la virtuosité des hommes s’unissaient pour écrire la légende.

Commandez dès maintenant votre impression et laissez-vous emporter par la magie de la Ferrari 555 “Super Squalo” ‘1955–56 revisitée improbable !

Tableau technique mixte dessin/palette graphique
Illustration numérique réalisée au format 80 x 116 cm, disponible en impression fine art toile, papier …

Renseignements

Infos

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Prestige et Collection : musée vivant de l’auto à Jallais (49)

En voir plus

Le musée de l’auto Prestige et Collection, situé à Jallais, entre Angers et Cholet dans le Maine-et-Loire, est un véritable sanctuaire pour les passionnés d’automobiles. Ce musée vivant abrite une collection privée de plus de 100 véhicules et motos rares, atypiques et sportifs, offrant aux visiteurs une immersion dans l’histoire de l’automobile. Prestige & Collection+1Prestige & Collection+1Maville Angers+3En Pays de la Loire+3Ôsez Mauges – Au fil de l’Ô+3

Parmi les joyaux exposés, on retrouve des modèles emblématiques tels que la Jaguar Type E, la Ferrari 308 GTS popularisée par la série “Magnum”, ou encore la célèbre DeLorean DMC-12 de “Retour vers le futur”. La collection s’étend des voitures populaires comme la 2CV aux supercars prestigieuses telles que la Lamborghini Murciélago, en passant par des limousines et des motos d’exception. Prestige & CollectionÔsez Mauges – Au fil de l’Ô

Ce qui distingue Prestige et Collection, c’est la possibilité offerte aux visiteurs de ne pas seulement admirer ces véhicules, mais aussi de les approcher de près, d’ouvrir leur capot, de s’installer au volant, voire de les conduire sur réservation. Cette expérience immersive permet de vivre le rêve automobile en devenant, le temps d’une visite, acteur de l’histoire mécanique. En Pays de la LoireFacebook

Le musée est niché dans un écrin de verdure de 10 hectares, offrant un cadre paisible et propice à la découverte. Il est ouvert toute l’année, avec un tarif d’entrée de 25 € pour les adultes. Ôsez Mauges – Au fil de l’Ô+1En Pays de la Loire+1

Prestige et Collection ne se contente pas d’exposer des véhicules ; il propose une véritable plongée dans l’univers automobile, mêlant nostalgie, émotion et plaisir de conduite. C’est une destination incontournable pour les amateurs d’automobiles, les curieux et tous ceux qui souhaitent vivre une expérience unique au cœur de la région Pays de la Loire.

Pour plus d’informations ou pour planifier votre visite, vous pouvez consulter leur site officiel : Prestige & Collection

Mercedes 1914 pilote et mécano – art print tableau

Mercedes en 1914 : le triomphe avant la tempête

L’année 1914 marque un sommet dans l’histoire précoce du sport automobile, et Mercedes y joue un rôle de premier plan. Juste avant que la Première Guerre mondiale ne fige l’Europe, la firme allemande démontre l’étendue de sa supériorité technique et stratégique lors d’une des courses les plus mythiques de l’époque : le Grand Prix de l’Automobile Club de France, couru à Lyon. Ce fut une apothéose mécanique et humaine, une domination nette, et une démonstration de puissance allemande… dans tous les sens du terme.


Une technique de pointe : la Mercedes 18/100 Grand Prix

La voiture vedette de 1914 est la Mercedes 18/100 Grand Prix, un pur-sang taillé pour l’endurance et la performance. Elle a été conçue dans les ateliers de Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG) à Stuttgart, sous la direction du brillant ingénieur Paul Daimler, fils de Gottlieb Daimler, le pionnier de l’automobile.

Le moteur est un quatre cylindres en ligne de 4,5 litres, développant 106 chevaux à 3 100 tr/min – une puissance exceptionnelle pour l’époque. Le nom « 18/100 » fait référence à la puissance fiscale (18 CV) et à la puissance réelle (100 chevaux).

Elle se distingue par des innovations techniques significatives :

  • Soupapes en tête : une rareté à l’époque, permettant une meilleure respiration du moteur.
  • Refroidissement à eau avec une pompe et un grand radiateur vertical, garantissant une température stable même sur les longues courses.
  • Boîte manuelle à 4 rapports, montée en bloc avec l’embrayage, pour plus de fiabilité.
  • Châssis léger mais robuste, combinant rigidité et souplesse sur les routes accidentées.
  • Freins à tambours uniquement à l’arrière, mais efficaces pour les standards de 1914.

Les voitures étaient construites avec une rigueur industrielle impressionnante, ce qui tranchait avec certaines productions artisanales de l’époque.


Les pilotes : la fine fleur européenne

Pour affronter le Grand Prix de France 1914, Mercedes engage une équipe de pilotes internationaux, tous parmi les meilleurs du moment.

  • Christian Lautenschlager : ouvrier devenu pilote d’usine chez Mercedes, déjà vainqueur du Grand Prix de France en 1908, il est discret, calme et redoutablement efficace.
  • Louis Wagner : pilote français engagé par Mercedes, connu pour sa bravoure et sa finesse technique.
  • Otto Salzer : expérimenté, fiable, ancien motard devenu pilote de voitures de course.
  • Max Sailer : jeune talent, très rapide mais parfois trop fougueux.
  • Theodor Pilette : pilote belge, également engagé pour renforcer l’équipe.

La composition internationale de l’équipe symbolisait encore un monde où la compétition transcendait les nationalités — juste avant que la guerre ne fracture cette unité.


La victoire de Lyon : domination totale

Le Grand Prix de l’Automobile Club de France 1914, organisé sur un circuit routier de 37,6 km à Lyon, est considéré comme l’un des plus importants de l’histoire. Il réunit les plus grandes marques : Peugeot, Delage, Fiat, Sunbeam et Mercedes.

La course s’étale sur 20 tours, soit plus de 750 kilomètres, sur des routes poussiéreuses, parsemées de virages dangereux, de pentes et de cailloux. Les Mercedes dominent dès les premiers tours grâce à leur endurance, leur fiabilité et leur faible consommation.

Christian Lautenschlager remporte la victoire en 7h 08min 18s, devant ses coéquipiers Louis Wagner et Otto Salzer. Triplé historique pour Mercedes : une humiliation pour Peugeot, pourtant favorite avec ses moteurs à double arbre à cames.

Cette victoire fut vécue en Allemagne comme un triomphe technologique national, tandis que les tensions politiques s’envenimaient en Europe. À peine quelques semaines plus tard, la guerre éclatait, mettant fin aux compétitions automobiles jusqu’en 1919.


Un héritage durable

La victoire de Mercedes en 1914 reste une des plus emblématiques de l’ère pré-guerre. Elle symbolise l’aboutissement d’une décennie de progrès techniques fulgurants. C’est aussi la dernière grande compétition internationale avant que l’Europe ne sombre dans la guerre.

L’héritage de cette victoire est double : d’une part, une démonstration éclatante de la supériorité industrielle allemande ; d’autre part, un souvenir poignant d’une époque où l’automobile était synonyme de passion, de bravoure, et de génie mécanique.

illustration art print 82 x 116 cm

Renseignements

Infos

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Alfa Romeo Giulia GT 1976 – illustration tableau


Alfa Romeo Giulia GT (1976) : L’élégance sportive italienne sur les circuits

L’Alfa Romeo Giulia GT, dans ses nombreuses déclinaisons, fut l’une des voitures de sport les plus emblématiques de l’Italie des années 1960 et 1970. En 1976, alors que la production touche à sa fin, la Giulia GT reste une référence en compétition, notamment dans ses versions GTA (Gran Turismo Alleggerita) et GTAm, véritables machines de course qui ont marqué de nombreuses pages du sport automobile européen.


Une base technique raffinée

Lancée initialement en 1963, la Giulia Sprint GT conçue par Giorgetto Giugiaro pour Bertone se distingue par son style équilibré, à la fois agressif et élégant. En 1976, on en est aux dernières évolutions du modèle, comme la GT 1300 Junior, la 2000 GTV, ou les versions GTA/GTAm dédiées à la compétition.

Motorisation

Sous le capot, les moteurs Alfa sont de véritables chefs-d’œuvre :

  • Quatre cylindres en ligne tout alu, avec double arbre à cames en tête (DOHC), une technologie réservée à l’époque aux voitures de sport ou de compétition.
  • En version GTAm (160 à 200 ch selon la préparation), le moteur de 2 litres est alimenté par une injection mécanique Spica ou des carburateurs Weber/Dell’Orto.
  • Rapport poids/puissance très favorable grâce à l’allègement extrême (panneaux en aluminium, vitrage allégé, intérieur dépouillé).

Châssis et tenue de route

  • La voiture repose sur un châssis monocoque rigide avec une suspension avant indépendante (triangles superposés) et un essieu arrière rigide guidé, simple mais très efficace.
  • Le différentiel autobloquant est souvent monté sur les versions de course.
  • Freins à disque sur les quatre roues dès les premiers modèles, encore affinés dans les versions GTAm.

L’ensemble offre une voiture vive, nerveuse, agile, qui se pilote avec finesse. Son comportement en virage est légendaire, avec une excellente répartition des masses et un équilibre très « italien ».


Les pilotes : talents et tempérament

Nombreux sont les pilotes qui se sont illustrés au volant d’une Alfa Romeo Giulia GT en compétition entre les années 60 et 70, y compris en 1976, sa dernière grande année sur les circuits avant que la Giulietta puis l’Alfetta prennent le relais.

  • Toine Hezemans (Pays-Bas) : un des plus célèbres pilotes des Giulia GTA puis GTAm, avec de nombreuses victoires en championnat européen.
  • Andrea de Adamich (Italie) : pilote Alfa officiel, connu pour son talent et sa régularité.
  • Ignazio Giunti, Nanni Galli, ou encore Luigi Colzani ont aussi marqué l’histoire de la voiture dans les années précédentes.
  • En 1976, des pilotes privés et semi-officiels comme Carlo Facetti ou Giorgio Francia continuent à briller avec des GTAm engagées dans des courses de tourisme.

Un palmarès éloquent en compétition

La Giulia GT, surtout dans ses déclinaisons GTA et GTAm, a remporté une foule de victoires en compétition. En 1976, bien que le modèle soit vieillissant face aux nouvelles générations de voitures de tourisme, il reste redoutable.

Victoires notables :

  • Championnat d’Europe des voitures de tourisme (ETCC) : Alfa Romeo domine la scène pendant plusieurs années, y compris jusqu’en 1976 avec des GTAm menées par des équipes privées.
  • Victoires de classe régulières dans les épreuves d’endurance : 6 Heures de Nürburgring, 24 Heures de Spa, Tour de France automobile, etc.
  • De nombreux championnats nationaux : en Italie, Allemagne, France et même en Amérique latine, les Giulia GT remportent des titres dans leur catégorie.

La domination technique de l’Alfa GT repose sur un mélange rare de légèreté, de puissance, de fiabilité et de maniabilité. Bien que la concurrence devienne plus féroce (BMW 3.0 CSL, Ford Capri RS, etc.), la Giulia continue à faire des podiums grâce à des préparations fines et une base très saine.


Héritage d’une reine du tourisme

La Giulia GT, et plus particulièrement ses versions de course GTAm, incarnent l’âge d’or d’Alfa Romeo en compétition-client. En 1976, elle termine sa carrière sur une note honorable, toujours compétitive malgré l’arrivée de nouvelles générations. Son succès repose sur l’ingéniosité italienne, le talent des pilotes, et la beauté mécanique d’une voiture conçue à la fois pour la route et pour la piste.

Aujourd’hui, elle est devenue une icône. Sur les circuits historiques comme dans les collections, la Giulia GT reste une légende vivante du sport automobile européen.

Illustration mixte dessin/palette graphique 94 x 97 cm

Renseignements

Infos

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

« Older posts Newer posts »

© 2025 Philippe Lepape

Theme by Anders NorenUp ↑