

À la fin des années 1970, le tableau de bord Ferrari incarne parfaitement la transition entre l’artisanat mécanique traditionnel et l’ère de la compétition moderne, où la donnée devient un outil stratégique. Que ce soit sur les modèles de route les plus sportifs ou sur les voitures engagées en course, le tableau de bord n’est plus un simple ensemble d’instruments décoratifs : il devient un véritable centre de commandement au service de la performance.
Dans un contexte de compétition, les priorités d’affichage sont dictées par une règle simple : permettre au pilote de prendre des décisions rapides sans détourner son attention. Le compte-tours s’impose comme l’élément central du tableau de bord Ferrari. Plus encore que la vitesse, le régime moteur conditionne les changements de rapport, la préservation du moteur et l’optimisation de la puissance. À la fin des années 70, Ferrari privilégie de grands compte-tours analogiques, souvent positionnés au centre, avec une zone rouge clairement marquée, pensée pour être lisible en pleine accélération.
La pression d’huile est une autre mesure prioritaire, notamment sur les moteurs atmosphériques hautes performances de l’époque. Une chute de pression peut être fatale en quelques secondes, surtout en conditions de course. Le tableau de bord Ferrari intègre donc un manomètre précis, parfois complété par un voyant d’alerte. Cette double sécurité reflète l’approche pragmatique de Ferrari : l’information doit être visible, mais aussi immédiatement interprétable en situation critique.
La température, qu’il s’agisse de l’huile ou de l’eau, occupe également une place essentielle. À la fin des années 70, les contraintes thermiques augmentent avec la recherche de puissance et l’aérodynamique plus poussée. Le tableau de bord Ferrari évolue pour offrir une lecture plus fine de la chaleur moteur, permettant au pilote d’adapter son rythme, notamment sur les courses d’endurance ou lors de conditions climatiques extrêmes. Une surchauffe détectée trop tard peut compromettre toute une course.
L’évolution du tableau de bord Ferrari durant cette période se traduit aussi par une rationalisation de l’ergonomie. Là où les modèles des années 60 affichaient parfois une profusion de cadrans, les versions de la fin des années 70 tendent vers une hiérarchisation plus claire. Les instruments secondaires, comme la jauge de carburant ou la pression de carburant, sont relégués en périphérie, tandis que les données vitales restent dans le champ de vision direct.
Cette logique est particulièrement visible sur les Ferrari engagées en compétition, mais elle influence également les modèles de route inspirés du sport automobile. Le tableau de bord Ferrari devient ainsi un lien direct entre la piste et la route, transmettant au conducteur une expérience plus immersive et plus technique. L’esthétique reste fidèle à l’ADN de la marque : cadrans ronds, typographie lisible, contrastes marqués, souvent avec un fond noir pour limiter les reflets.
À la fin des années 70, même si l’électronique reste limitée, on observe les prémices d’une nouvelle ère. Les voyants lumineux gagnent en importance, annonçant progressivement l’arrivée des systèmes de contrôle plus avancés des décennies suivantes. Le tableau de bord Ferrari ne se contente plus d’informer, il alerte, anticipe et accompagne la performance.
En résumé, le tableau de bord Ferrari de la fin des années 1970 reflète une philosophie tournée vers la compétition : priorité au compte-tours, surveillance constante de la pression et de la chaleur, ergonomie pensée pour l’efficacité. Il marque une étape clé dans l’évolution des instruments de conduite, à la croisée de la mécanique pure et de la gestion intelligente des performances.
Tableau de bord Ferrariau stand illustration mixte dessin/palette graphique 70 x 110 cm
Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape
Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 3 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact“