Qu’est ce qu’une estampe ?
Une estampe est image imprimée, je réalise des estampes figuratives montrant des automobiles et des motos dans un contexte de sports mécaniques et durant la période de 1910 à 1980.
Œuvre originale au même titre que le dessin, la peinture, la sculpture ou la photographie, l’estampe peut être imprimée en exemplaires multiples et dans différents formats.
Ainsi, une estampe originale est à la fois unique, dans sa matrice, et multiple dans ses épreuves.
Cette œuvre est conçue et fabriquée par un artiste qui réalise la matrice, imprime ou fait imprimer un certain nombre d’exemplaires et qui approuve l’impression par sa signature autographe.
De la gravure sur bois que pratiquaient les artistes du XVe siècle à l’image numérique actuelle, cinq siècles ont passé et ce moyen d’expression toujours renouvelé permet à la fois l’utilisation des manières traditionnelles par des artistes très contemporains ainsi que les dernières évolutions technologiques.
Les multiples possibilités techniques offertes aux artistes actuels, qu’ils soient graveurs, peintres, dessinateurs ou plus généralement plasticiens donnent à leurs créations d’estampes des possibilités infinies qui enrichissent leurs recherches.
De nombreux artistes utilisent largement les procédés de l’estampe sans que le terme soit employé de manière explicite. C’est le cas par exemple de Andy Warhol dont les tableaux les plus connus sont des sérigraphies sur toile, ou encore l’artiste japonais Takashi Murakami.
Quelques notions techniques de l’estampe automobile et moto
Quatre grandes familles de procédés permettent de réaliser la matrice
Toutes les gravures sont des estampes, mais toutes les estampes ne sont pas des gravures. Le terme “estampe” est donc le terme générique pour désigner une œuvre imprimée à partir d’une matrice.
La gravure en creux dite taille-douce :
burin, pointe sèche, manière noire sont réalisés avec des outils qui gravent directement la matrice (sur métal le plus souvent, cuivre, zinc, acier, mais aussi sur plexiglas, carton…). Eau-forte, aquatinte, vernis mou… : ici, les matrices sont creusées indirectement par des procédés chimiques ou photosensibles . La matrice est encrée et essuyée afin que seuls les sillons ou surfaces gravées retiennent l’encre.
La gravure en relief dite taille d’épargne :
la xylogravure ou gravure sur bois, la linogravure, etc. L’encre est déposée à la surface des matrices, ce qui est gravé (en creux) est donc “épargné”, c’est-à-dire pas encré.
Les procédés à plat :
la lithographie (dessin sur une pierre lithographique), la sérigraphie (encre à travers écrans), le pochoir, le monotype etc. Ici les impression obtenues sont des estampes mais pas des gravures car les matrices ne sont pas gravées.
Dans les procédés infographiques ou informatiques, la matrice est essentiellement numérique et l’impression combine diverses techniques traditionnelles ou informatiques. C’est le procédé que j’utilise dés lors que je travaille la couleur.
Souvent, les artistes contemporains mélangent entre eux tous ces procédés, on parle alors de techniques mixtes.
(source : https://www.manifestampe.org/quest-ce-quune-estampe)
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