Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

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Les voitures de course ont souvent été une source d’inspiration pour de nombreux artistes à travers les différentes formes d’art. Voici quelques exemples de représentations artistiques des voitures de course :

Peinture à l’huile : Les artistes peintres utilisent souvent des techniques traditionnelles telles que la peinture à l’huile pour représenter les voitures de course. Ils captent la vitesse, l’énergie et la dynamique des voitures dans leurs œuvres, en utilisant des coups de pinceau expressifs et des jeux de lumière.
Art numérique : Avec les avancées technologiques, l’art numérique est devenu populaire pour représenter les voitures de course. Les artistes utilisent des logiciels de création graphique pour concevoir des images digitales détaillées et réalistes des voitures, en jouant avec les effets de lumière, les reflets et les textures.
Sculpture : Certains artistes créent des sculptures en utilisant différents matériaux tels que le métal, la résine ou le bois pour représenter les voitures de course. Ces sculptures peuvent capturer les lignes aérodynamiques et les formes distinctives des voitures, en mettant l’accent sur les détails et les caractéristiques particulières.
Photographie : Les photographes spécialisés dans la capture d’images de voitures de course utilisent leur expertise pour saisir des moments intenses et spectaculaires lors des courses. Ils jouent avec la composition, la vitesse d’obturation et les angles de prise de vue pour obtenir des images dynamiques qui reflètent l’action et l’émotion des voitures de course.

Ces exemples ne sont que quelques-unes des nombreuses formes artistiques utilisées pour représenter les voitures de course. Les artistes ont une grande liberté pour exprimer leur vision et leur interprétation de ces machines puissantes et emblématiques.

Jaguar MK1 berline sur la piste du rallye – art print tableau


Jaguar Mk1 Berline : Élégance, Innovation et Performances

La Jaguar Mk1, officiellement connue sous le nom de Jaguar 2.4 Litre et 3.4 Litre Saloon, est une berline sportive produite par le constructeur britannique Jaguar Cars entre 1955 et 1959. Elle représente une étape clé dans l’histoire de la marque, étant la première Jaguar à monocoque, ouvrant la voie à la génération des berlines sportives modernes, alliant luxe, technologie et performance.


Technologie et Design

Lorsque la Mk1 fut lancée, elle se démarqua immédiatement par sa carrosserie monocoque, une innovation majeure pour Jaguar. Cette construction sans châssis séparé permettait une réduction de poids et une meilleure rigidité structurelle. Le design signé William Lyons, fondateur de Jaguar, alliait lignes courbes et proportions équilibrées, avec des touches chromées caractéristiques des berlines britanniques de l’époque.

Le confort intérieur n’était pas en reste : bois verni, cuir pleine fleur, instrumentation Smiths et finition artisanale rappelaient l’ADN de luxe propre à Jaguar.


Mécanique et Performances

Sous le capot, la Mk1 fut d’abord équipée du célèbre moteur Jaguar XK 2.4 litres, un six cylindres en ligne à double arbre à cames en tête, développant environ 112 ch. En 1957, Jaguar introduit une version plus puissante : la Mk1 3.4 Litre, avec un moteur dérivé de celui utilisé dans la légendaire XK120, offrant 210 ch, ce qui transforma la berline en une véritable voiture de sport à quatre portes.

La transmission était manuelle à 4 vitesses, avec overdrive en option, et plus tard, une boîte automatique Borg-Warner pouvait être choisie. Le système de freinage était à tambours à l’avant et à l’arrière, bien que certaines versions 3.4 reçurent des freins à disque en compétition.

La Mk1 possédait une suspension avant indépendante avec des ressorts hélicoïdaux, et un essieu arrière rigide suspendu par des lames. Bien que moins sophistiquée que les suspensions postérieures de la Mk2, cette configuration permettait déjà une tenue de route supérieure à celle de nombreuses concurrentes contemporaines.


Les Pilotes et la Compétition

Malgré son apparence de berline sage, la Jaguar Mk1 a surpris le monde du sport automobile grâce à ses performances. Elle fut rapidement engagée dans diverses compétitions, en particulier dans les courses de tourisme et de côte. La version 3.4, en particulier, brilla sur les circuits.

Le plus célèbre des pilotes de Mk1 fut Mike Hawthorn, champion du monde de F1 en 1958. Il pilotait une Mk1 3.4 Litre modifiée pour un usage routier, mais aussi parfois pour des compétitions non officielles. Sa mort tragique en 1959 sur une route anglaise au volant de sa Mk1 contribua paradoxalement à renforcer l’aura de la voiture.

Un autre nom emblématique est celui de Tommy Sopwith, pilote et héritier de la société Sopwith Aviation. À la tête de l’écurie Equipe Endeavour, il engagea plusieurs Jaguar Mk1 3.4 dans des épreuves de tourisme, notamment dans le British Saloon Car Championship (BSCC).


Les Victoires et l’Héritage

La Jaguar Mk1 remporta plusieurs victoires notables dans les années 1950. Elle s’imposa notamment dans des courses comme Tourist Trophy ou Goodwood, battant des voitures pourtant plus légères et dédiées à la course. Sa supériorité venait de son moteur puissant, de sa robustesse et de son équilibre châssis-moteur.

Ces succès servirent de tremplin à la Jaguar Mk2, qui perfectionna le concept en devenant une véritable icône des années 1960. Mais c’est bien la Mk1 qui ouvrit la voie aux berlines sportives de luxe, une formule que Jaguar n’a cessé d’affiner depuis.


En résumé

La Jaguar Mk1 incarne une époque charnière de l’automobile britannique. Elle marie le raffinement classique à des innovations techniques audacieuses. Dans l’histoire de Jaguar, elle reste un symbole de transition : entre le passé artisanal et l’avenir industriel, entre l’élégance feutrée et la rage de vaincre sur piste. Grâce à ses performances, ses pilotes légendaires et ses lignes intemporelles, elle demeure une pièce majeure du patrimoine automobile mondial.

Illustration mixte dessin/palette graphique 86 x 97 cm

Philippe Lepape

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Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda 1962 – illustration tableau


Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda 1962

L’Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda (SZ) de 1962 incarne l’essence de l’ingénierie italienne des années 1960. Cette voiture de sport légère, élégante et performante, a marqué son époque grâce à ses technologies innovantes, son design distinctif et son succès en compétition. Voici un aperçu détaillé de son histoire, de sa mécanique, de ses pilotes et de ses victoires.


Technologie et Design

La Giulietta Sprint Zagato SZ est née d’une collaboration entre Alfa Romeo et le célèbre carrossier Zagato. Ce modèle “Coda Tonda” (queue ronde) est une évolution de la version précédente, la “Coda Tronca” (queue tronquée). La Coda Tonda se distingue par une carrosserie plus arrondie et aérodynamique, optimisée pour réduire la traînée et améliorer la vitesse de pointe. Le design a été épuré pour maximiser les performances en course tout en conservant une esthétique unique.

  • Carrosserie en aluminium : L’utilisation de l’aluminium pour la carrosserie a permis de réduire considérablement le poids de la voiture, la rendant incroyablement légère avec un poids total avoisinant les 850 kg.
  • Aérodynamisme avancé : La forme de la Coda Tonda a été affinée grâce à des études aérodynamiques. Ces améliorations ont permis une meilleure stabilité à haute vitesse.
  • Châssis tubulaire : Basée sur la Giulietta Sprint de série, l’Alfa Romeo SZ a reçu un châssis renforcé et raccourci pour améliorer l’agilité et la maniabilité.

Mécanique et Performances

Sous le capot, la Giulietta SZ Coda Tonda était équipée d’un moteur quatre cylindres en ligne de 1290 cm³, un bijou d’ingénierie pour son époque. Ce moteur, dérivé de la Giulietta Sprint Veloce, a été modifié pour offrir plus de puissance et de performances.

  • Moteur : Le bloc en aluminium était équipé d’une double came en tête (double arbre à cames), une technologie avancée pour les années 1960. Il développait environ 100 chevaux à 6500 tr/min, ce qui était impressionnant pour un moteur aussi compact.
  • Transmission : La voiture utilisait une boîte manuelle à 5 rapports, permettant des changements de vitesse rapides et précis.
  • Suspension et Freins : La suspension indépendante à l’avant et l’essieu rigide à l’arrière, combinés à des freins à tambour performants, offraient une tenue de route exceptionnelle et une excellente réponse en virage.
  • Vitesse maximale : Grâce à son faible poids et à son aérodynamisme, la Giulietta SZ pouvait atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h, ce qui en faisait une voiture redoutable dans les compétitions de l’époque.

Pilotes et Succès en Compétition

La Giulietta SZ Coda Tonda a été conçue principalement pour la course, et elle a rapidement trouvé sa place dans les compétitions internationales. Elle était particulièrement prisée par les pilotes privés et les petites écuries grâce à son équilibre entre performances, fiabilité et coûts relativement abordables.

  • Pilotes notables :
    • Roberto Bussinello : Ce pilote italien a contribué à la renommée de l’Alfa Romeo SZ en remportant plusieurs courses en catégorie GT.
    • Andrea de Adamich : Un autre pilote talentueux qui a exploité les capacités de la SZ dans des compétitions de haut niveau.
    • De nombreux pilotes amateurs ont également utilisé la SZ dans des compétitions locales et nationales.
  • Compétitions majeures :
    • Targa Florio : La Giulietta SZ a brillé dans cette course emblématique, grâce à son agilité dans les routes sinueuses de la Sicile.
    • Mille Miglia : Bien que cette course mythique ait été dominée par des voitures plus puissantes, la SZ a souvent performé dans les classes inférieures.
    • 24 Heures du Mans (catégorie GT) : La SZ a été engagée dans cette course d’endurance légendaire, prouvant sa fiabilité et sa résistance.
  • Succès en championnat : L’Alfa Romeo SZ a largement contribué aux victoires d’Alfa Romeo dans les catégories GT des championnats européens des années 1960.

L’Héritage de la Giulietta SZ

L’Alfa Romeo Giulietta Sprint Zagato Coda Tonda reste aujourd’hui une icône parmi les voitures de sport classiques. Son design intemporel, ses performances impressionnantes et son histoire dans le monde de la compétition en font une pièce de collection très recherchée. Les passionnés de voitures classiques considèrent la SZ comme un exemple parfait de la philosophie d’Alfa Romeo : “La beauté rencontre la performance”.En 2025, elle continue d’inspirer les amateurs d’automobiles et d’attirer l’attention lors de concours d’élégance et d’expositions. Avec seulement quelques centaines d’exemplaires produits, la Giulietta SZ est un véritable trésor de l’histoire automobile italienne.

Illustration mixte dessin/palette graphique 86 x 97 cm

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Ferrari 555 “Super Squalo” ‘1955–56 revisitée – art print tableau


Ferrari 555 F1 « Super Squalo » : L’évolution du squale rouge

La Ferrari 555 F1, surnommée « Super Squalo » (Super Requin), représente une transition cruciale dans l’histoire de la Scuderia Ferrari durant les années 1950. Conçue pour succéder à la 553 F1 dite « Squalo », cette monoplace fut l’aboutissement d’une recherche constante de performance, de maniabilité et de fiabilité dans un contexte de profonde mutation technique en Formule 1.

Une évolution technique ambitieuse

Apparue en 1955, la Ferrari 555 F1 repose sur les enseignements de sa devancière mais s’en distingue par de nombreuses améliorations techniques. Le châssis, un cadre tubulaire plus rigide et abaissé, offrait un meilleur comportement en courbe. La carrosserie affinée et plus basse, œuvre de Carrozzeria Scaglietti, lui donnait une allure plus fluide, tout en optimisant l’aérodynamisme – d’où son surnom « Super Squalo ».

Côté moteur, elle était équipée d’un bloc quatre cylindres en ligne de 2,5 litres – héritage du moteur conçu par Aurelio Lampredi. Ce moteur développait environ 260 chevaux à plus de 7 000 tours par minute, avec une courbe de puissance très linéaire. Il se distinguait par sa simplicité mécanique, sa robustesse, et sa capacité à encaisser de longs efforts, notamment sur les circuits rapides.

La boîte de vitesses à 5 rapports, montée transversalement à l’arrière, contribuait à une meilleure répartition des masses. Le système de suspension avant était à roues indépendantes avec double triangulation, tandis que l’arrière utilisait un pont de Dion, ce qui assurait une meilleure motricité. Les freins à tambours étaient encore de rigueur, bien qu’en voie d’être supplantés par les freins à disque.

Les pilotes de la Super Squalo

La Ferrari 555 fut confiée à plusieurs pilotes de renom, dont certains marquèrent l’histoire du sport automobile. Le principal fut Eugenio Castellotti, jeune espoir italien, dont la fougue et le talent étaient très appréciés par Enzo Ferrari. Il pilota la 555 dès 1955 et obtint plusieurs résultats prometteurs, malgré une rude concurrence venue notamment de Mercedes-Benz et Maserati.

D’autres pilotes notables au volant de la 555 incluent Umberto Maglioli, Mike Hawthorn et Maurice Trintignant, chacun ayant contribué au développement de la voiture en compétition. Hawthorn, futur champion du monde en 1958, fut impressionné par la tenue de route du modèle, bien qu’il reconnaissait ses limites face à la supériorité technologique croissante de ses rivales.

Résultats et victoires

Sur le plan des résultats, la Ferrari 555 F1 ne connut pas un palmarès aussi prestigieux que certaines de ses devancières ou successeures. Cependant, elle permit à Ferrari de rester compétitive dans une période de transition. Elle disputa des Grands Prix du Championnat du monde entre 1955 et 1956, dans un contexte difficile marqué par la domination des Mercedes W196.

Son meilleur résultat en championnat fut une troisième place obtenue par Eugenio Castellotti au Grand Prix de Monaco 1955 – une course difficile, où la maniabilité de la 555 fit la différence dans les rues étroites de la principauté. Elle remporta également plusieurs courses hors championnat, notamment des épreuves locales et internationales où la concurrence était moins féroce.

Malgré l’absence de victoire en championnat du monde, la Super Squalo joua un rôle important dans la transition technique de Ferrari vers les moteurs V6 et V8, amorcée avec la venue du jeune ingénieur Carlo Chiti à la fin des années 1950. Elle servit aussi de base à plusieurs évolutions techniques testées dans des courses secondaires, comme l’introduction progressive des freins à disque et de la suspension à double triangulation complète.

Héritage

Aujourd’hui, la Ferrari 555 Super Squalo est une pièce de collection très prisée. Elle symbolise une époque de la F1 où la mécanique, l’audace et le talent des pilotes étaient les seuls remparts face à l’adversité. Elle incarne aussi la volonté de Ferrari de toujours aller de l’avant, même dans les périodes de remise en question.

Le « Super Squalo » n’a peut-être pas régné sur les circuits, mais il reste une bête fascinante, témoin d’une époque où le rugissement des moteurs et la virtuosité des hommes s’unissaient pour écrire la légende.

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Illustration numérique réalisée au format 80 x 116 cm, disponible en impression fine art toile, papier …

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Mercedes 1914 pilote et mécano – art print tableau

Mercedes en 1914 : le triomphe avant la tempête

L’année 1914 marque un sommet dans l’histoire précoce du sport automobile, et Mercedes y joue un rôle de premier plan. Juste avant que la Première Guerre mondiale ne fige l’Europe, la firme allemande démontre l’étendue de sa supériorité technique et stratégique lors d’une des courses les plus mythiques de l’époque : le Grand Prix de l’Automobile Club de France, couru à Lyon. Ce fut une apothéose mécanique et humaine, une domination nette, et une démonstration de puissance allemande… dans tous les sens du terme.


Une technique de pointe : la Mercedes 18/100 Grand Prix

La voiture vedette de 1914 est la Mercedes 18/100 Grand Prix, un pur-sang taillé pour l’endurance et la performance. Elle a été conçue dans les ateliers de Daimler-Motoren-Gesellschaft (DMG) à Stuttgart, sous la direction du brillant ingénieur Paul Daimler, fils de Gottlieb Daimler, le pionnier de l’automobile.

Le moteur est un quatre cylindres en ligne de 4,5 litres, développant 106 chevaux à 3 100 tr/min – une puissance exceptionnelle pour l’époque. Le nom « 18/100 » fait référence à la puissance fiscale (18 CV) et à la puissance réelle (100 chevaux).

Elle se distingue par des innovations techniques significatives :

  • Soupapes en tête : une rareté à l’époque, permettant une meilleure respiration du moteur.
  • Refroidissement à eau avec une pompe et un grand radiateur vertical, garantissant une température stable même sur les longues courses.
  • Boîte manuelle à 4 rapports, montée en bloc avec l’embrayage, pour plus de fiabilité.
  • Châssis léger mais robuste, combinant rigidité et souplesse sur les routes accidentées.
  • Freins à tambours uniquement à l’arrière, mais efficaces pour les standards de 1914.

Les voitures étaient construites avec une rigueur industrielle impressionnante, ce qui tranchait avec certaines productions artisanales de l’époque.


Les pilotes : la fine fleur européenne

Pour affronter le Grand Prix de France 1914, Mercedes engage une équipe de pilotes internationaux, tous parmi les meilleurs du moment.

  • Christian Lautenschlager : ouvrier devenu pilote d’usine chez Mercedes, déjà vainqueur du Grand Prix de France en 1908, il est discret, calme et redoutablement efficace.
  • Louis Wagner : pilote français engagé par Mercedes, connu pour sa bravoure et sa finesse technique.
  • Otto Salzer : expérimenté, fiable, ancien motard devenu pilote de voitures de course.
  • Max Sailer : jeune talent, très rapide mais parfois trop fougueux.
  • Theodor Pilette : pilote belge, également engagé pour renforcer l’équipe.

La composition internationale de l’équipe symbolisait encore un monde où la compétition transcendait les nationalités — juste avant que la guerre ne fracture cette unité.


La victoire de Lyon : domination totale

Le Grand Prix de l’Automobile Club de France 1914, organisé sur un circuit routier de 37,6 km à Lyon, est considéré comme l’un des plus importants de l’histoire. Il réunit les plus grandes marques : Peugeot, Delage, Fiat, Sunbeam et Mercedes.

La course s’étale sur 20 tours, soit plus de 750 kilomètres, sur des routes poussiéreuses, parsemées de virages dangereux, de pentes et de cailloux. Les Mercedes dominent dès les premiers tours grâce à leur endurance, leur fiabilité et leur faible consommation.

Christian Lautenschlager remporte la victoire en 7h 08min 18s, devant ses coéquipiers Louis Wagner et Otto Salzer. Triplé historique pour Mercedes : une humiliation pour Peugeot, pourtant favorite avec ses moteurs à double arbre à cames.

Cette victoire fut vécue en Allemagne comme un triomphe technologique national, tandis que les tensions politiques s’envenimaient en Europe. À peine quelques semaines plus tard, la guerre éclatait, mettant fin aux compétitions automobiles jusqu’en 1919.


Un héritage durable

La victoire de Mercedes en 1914 reste une des plus emblématiques de l’ère pré-guerre. Elle symbolise l’aboutissement d’une décennie de progrès techniques fulgurants. C’est aussi la dernière grande compétition internationale avant que l’Europe ne sombre dans la guerre.

L’héritage de cette victoire est double : d’une part, une démonstration éclatante de la supériorité industrielle allemande ; d’autre part, un souvenir poignant d’une époque où l’automobile était synonyme de passion, de bravoure, et de génie mécanique.

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Alfa Romeo Giulia GT 1976 – illustration tableau


Alfa Romeo Giulia GT (1976) : L’élégance sportive italienne sur les circuits

L’Alfa Romeo Giulia GT, dans ses nombreuses déclinaisons, fut l’une des voitures de sport les plus emblématiques de l’Italie des années 1960 et 1970. En 1976, alors que la production touche à sa fin, la Giulia GT reste une référence en compétition, notamment dans ses versions GTA (Gran Turismo Alleggerita) et GTAm, véritables machines de course qui ont marqué de nombreuses pages du sport automobile européen.


Une base technique raffinée

Lancée initialement en 1963, la Giulia Sprint GT conçue par Giorgetto Giugiaro pour Bertone se distingue par son style équilibré, à la fois agressif et élégant. En 1976, on en est aux dernières évolutions du modèle, comme la GT 1300 Junior, la 2000 GTV, ou les versions GTA/GTAm dédiées à la compétition.

Motorisation

Sous le capot, les moteurs Alfa sont de véritables chefs-d’œuvre :

  • Quatre cylindres en ligne tout alu, avec double arbre à cames en tête (DOHC), une technologie réservée à l’époque aux voitures de sport ou de compétition.
  • En version GTAm (160 à 200 ch selon la préparation), le moteur de 2 litres est alimenté par une injection mécanique Spica ou des carburateurs Weber/Dell’Orto.
  • Rapport poids/puissance très favorable grâce à l’allègement extrême (panneaux en aluminium, vitrage allégé, intérieur dépouillé).

Châssis et tenue de route

  • La voiture repose sur un châssis monocoque rigide avec une suspension avant indépendante (triangles superposés) et un essieu arrière rigide guidé, simple mais très efficace.
  • Le différentiel autobloquant est souvent monté sur les versions de course.
  • Freins à disque sur les quatre roues dès les premiers modèles, encore affinés dans les versions GTAm.

L’ensemble offre une voiture vive, nerveuse, agile, qui se pilote avec finesse. Son comportement en virage est légendaire, avec une excellente répartition des masses et un équilibre très « italien ».


Les pilotes : talents et tempérament

Nombreux sont les pilotes qui se sont illustrés au volant d’une Alfa Romeo Giulia GT en compétition entre les années 60 et 70, y compris en 1976, sa dernière grande année sur les circuits avant que la Giulietta puis l’Alfetta prennent le relais.

  • Toine Hezemans (Pays-Bas) : un des plus célèbres pilotes des Giulia GTA puis GTAm, avec de nombreuses victoires en championnat européen.
  • Andrea de Adamich (Italie) : pilote Alfa officiel, connu pour son talent et sa régularité.
  • Ignazio Giunti, Nanni Galli, ou encore Luigi Colzani ont aussi marqué l’histoire de la voiture dans les années précédentes.
  • En 1976, des pilotes privés et semi-officiels comme Carlo Facetti ou Giorgio Francia continuent à briller avec des GTAm engagées dans des courses de tourisme.

Un palmarès éloquent en compétition

La Giulia GT, surtout dans ses déclinaisons GTA et GTAm, a remporté une foule de victoires en compétition. En 1976, bien que le modèle soit vieillissant face aux nouvelles générations de voitures de tourisme, il reste redoutable.

Victoires notables :

  • Championnat d’Europe des voitures de tourisme (ETCC) : Alfa Romeo domine la scène pendant plusieurs années, y compris jusqu’en 1976 avec des GTAm menées par des équipes privées.
  • Victoires de classe régulières dans les épreuves d’endurance : 6 Heures de Nürburgring, 24 Heures de Spa, Tour de France automobile, etc.
  • De nombreux championnats nationaux : en Italie, Allemagne, France et même en Amérique latine, les Giulia GT remportent des titres dans leur catégorie.

La domination technique de l’Alfa GT repose sur un mélange rare de légèreté, de puissance, de fiabilité et de maniabilité. Bien que la concurrence devienne plus féroce (BMW 3.0 CSL, Ford Capri RS, etc.), la Giulia continue à faire des podiums grâce à des préparations fines et une base très saine.


Héritage d’une reine du tourisme

La Giulia GT, et plus particulièrement ses versions de course GTAm, incarnent l’âge d’or d’Alfa Romeo en compétition-client. En 1976, elle termine sa carrière sur une note honorable, toujours compétitive malgré l’arrivée de nouvelles générations. Son succès repose sur l’ingéniosité italienne, le talent des pilotes, et la beauté mécanique d’une voiture conçue à la fois pour la route et pour la piste.

Aujourd’hui, elle est devenue une icône. Sur les circuits historiques comme dans les collections, la Giulia GT reste une légende vivante du sport automobile européen.

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