Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

Category: Poster (Page 5 of 114)

Le style du pop art est souvent associé à des posters colorés et vibrants, ce qui peut également être appliqué aux posters de voitures de course. Le pop art, né dans les années 1950 et 1960, se caractérise par l’utilisation de couleurs vives, de motifs répétitifs, de contrastes marqués et de références à la culture populaire.

Dans le contexte des voitures de course, les posters pop art peuvent représenter des voitures emblématiques, des pilotes célèbres ou des moments historiques de la course automobile. Ils utilisent souvent des couleurs éclatantes, des lignes audacieuses et des effets graphiques pour créer un impact visuel fort.

Si vous recherchez des posters de voitures de course dans le style du pop art, vous pouvez spécifiquement rechercher des termes tels que “poster pop art de voitures de course” ou “affiche de course automobile style pop art”. Vous trouverez peut-être des créations artistiques uniques qui combinent l’esthétique rétro du pop art avec la passion pour les voitures de course.

Alfa Romeo Giulia GT 1976 – illustration tableau


Alfa Romeo Giulia GT (1976) : L’élégance sportive italienne sur les circuits

L’Alfa Romeo Giulia GT, dans ses nombreuses déclinaisons, fut l’une des voitures de sport les plus emblématiques de l’Italie des années 1960 et 1970. En 1976, alors que la production touche à sa fin, la Giulia GT reste une référence en compétition, notamment dans ses versions GTA (Gran Turismo Alleggerita) et GTAm, véritables machines de course qui ont marqué de nombreuses pages du sport automobile européen.


Une base technique raffinée

Lancée initialement en 1963, la Giulia Sprint GT conçue par Giorgetto Giugiaro pour Bertone se distingue par son style équilibré, à la fois agressif et élégant. En 1976, on en est aux dernières évolutions du modèle, comme la GT 1300 Junior, la 2000 GTV, ou les versions GTA/GTAm dédiées à la compétition.

Motorisation

Sous le capot, les moteurs Alfa sont de véritables chefs-d’œuvre :

  • Quatre cylindres en ligne tout alu, avec double arbre à cames en tête (DOHC), une technologie réservée à l’époque aux voitures de sport ou de compétition.
  • En version GTAm (160 à 200 ch selon la préparation), le moteur de 2 litres est alimenté par une injection mécanique Spica ou des carburateurs Weber/Dell’Orto.
  • Rapport poids/puissance très favorable grâce à l’allègement extrême (panneaux en aluminium, vitrage allégé, intérieur dépouillé).

Châssis et tenue de route

  • La voiture repose sur un châssis monocoque rigide avec une suspension avant indépendante (triangles superposés) et un essieu arrière rigide guidé, simple mais très efficace.
  • Le différentiel autobloquant est souvent monté sur les versions de course.
  • Freins à disque sur les quatre roues dès les premiers modèles, encore affinés dans les versions GTAm.

L’ensemble offre une voiture vive, nerveuse, agile, qui se pilote avec finesse. Son comportement en virage est légendaire, avec une excellente répartition des masses et un équilibre très « italien ».


Les pilotes : talents et tempérament

Nombreux sont les pilotes qui se sont illustrés au volant d’une Alfa Romeo Giulia GT en compétition entre les années 60 et 70, y compris en 1976, sa dernière grande année sur les circuits avant que la Giulietta puis l’Alfetta prennent le relais.

  • Toine Hezemans (Pays-Bas) : un des plus célèbres pilotes des Giulia GTA puis GTAm, avec de nombreuses victoires en championnat européen.
  • Andrea de Adamich (Italie) : pilote Alfa officiel, connu pour son talent et sa régularité.
  • Ignazio Giunti, Nanni Galli, ou encore Luigi Colzani ont aussi marqué l’histoire de la voiture dans les années précédentes.
  • En 1976, des pilotes privés et semi-officiels comme Carlo Facetti ou Giorgio Francia continuent à briller avec des GTAm engagées dans des courses de tourisme.

Un palmarès éloquent en compétition

La Giulia GT, surtout dans ses déclinaisons GTA et GTAm, a remporté une foule de victoires en compétition. En 1976, bien que le modèle soit vieillissant face aux nouvelles générations de voitures de tourisme, il reste redoutable.

Victoires notables :

  • Championnat d’Europe des voitures de tourisme (ETCC) : Alfa Romeo domine la scène pendant plusieurs années, y compris jusqu’en 1976 avec des GTAm menées par des équipes privées.
  • Victoires de classe régulières dans les épreuves d’endurance : 6 Heures de Nürburgring, 24 Heures de Spa, Tour de France automobile, etc.
  • De nombreux championnats nationaux : en Italie, Allemagne, France et même en Amérique latine, les Giulia GT remportent des titres dans leur catégorie.

La domination technique de l’Alfa GT repose sur un mélange rare de légèreté, de puissance, de fiabilité et de maniabilité. Bien que la concurrence devienne plus féroce (BMW 3.0 CSL, Ford Capri RS, etc.), la Giulia continue à faire des podiums grâce à des préparations fines et une base très saine.


Héritage d’une reine du tourisme

La Giulia GT, et plus particulièrement ses versions de course GTAm, incarnent l’âge d’or d’Alfa Romeo en compétition-client. En 1976, elle termine sa carrière sur une note honorable, toujours compétitive malgré l’arrivée de nouvelles générations. Son succès repose sur l’ingéniosité italienne, le talent des pilotes, et la beauté mécanique d’une voiture conçue à la fois pour la route et pour la piste.

Aujourd’hui, elle est devenue une icône. Sur les circuits historiques comme dans les collections, la Giulia GT reste une légende vivante du sport automobile européen.

Illustration mixte dessin/palette graphique 94 x 97 cm

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Ferrari 250 GTO 1964 barquette – art print tableau


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Tableau technique mixte dessin/palette graphique
Illustration numérique réalisée au format 70 x 112 cm, disponible en impression fine art toile, papier …

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Triumph TR4 rallye – tableau technique mixte

Triumph TR4 : l’élégance britannique à l’assaut des routes

Lancée en 1961, la Triumph TR4 est l’un des modèles les plus emblématiques de la marque britannique Triumph. Conçue pour succéder à la TR3, elle marie avec succès un design moderne à une base mécanique robuste, en visant aussi bien les amateurs de voitures de sport que les pilotes de rallye et de circuit. La TR4 s’est rapidement imposée comme une voiture populaire en compétition, notamment dans les rallyes internationaux des années 1960.


Une technique simple mais efficace

La Triumph TR4 repose sur des fondations éprouvées : un châssis séparé, un moteur en ligne fiable et une transmission robuste. L’ingénierie mise sur la simplicité et la solidité, avec quelques innovations notables.

Moteur

Le cœur de la TR4 est un 4 cylindres en ligne de 2 138 cm³, dérivé de celui de la TR3 mais profondément retravaillé :

  • Puissance : 100 ch dans sa version de base (SAE), avec des versions préparées atteignant 120 à 150 ch en compétition.
  • Alimentation par deux carburateurs SU, ou Weber dans les versions de course.
  • Ce moteur offre un couple généreux dès les bas régimes, idéal pour les spéciales de rallye ou les courses de côte.

Transmission et châssis

  • Boîte manuelle à 4 rapports, souvent équipée d’un overdrive Laycock sur les rapports supérieurs.
  • Suspension avant indépendante à ressorts hélicoïdaux, essieu arrière rigide à ressorts à lames.
  • Direction à crémaillère, freinage à disques à l’avant (nouveauté pour Triumph à l’époque), tambours à l’arrière.
  • Poids à vide autour de 960 kg, pour une voiture agile et équilibrée.

Carrosserie

La ligne de la TR4 est signée Giovanni Michelotti, styliste italien renommé. C’est un roadster pur jus, avec un long capot, une calandre angulaire et des ailes bien dessinées. Le hardtop amovible optionnel (le fameux “Surrey Top”) est un précurseur du toit targa.


Les pilotes : gentlemen et privés passionnés

La TR4 n’était pas une voiture d’usine officielle en Grand Prix ou en Endurance comme les Ferrari ou Jaguar, mais elle a été massivement engagée par des pilotes privés et des équipes semi-officielles, notamment dans les rallyes.

Parmi les pilotes notables :

  • Bob Tullius, aux États-Unis, célèbre pour ses victoires en SCCA (Sports Car Club of America) avec Triumph.
  • Rob Slotemaker aux Pays-Bas, pilote polyvalent qui a souvent piloté des TR4 dans des épreuves européennes.
  • Jean-François Piot et Bernard Consten, pilotes français ayant mené des TR4 à de très bons résultats dans les rallyes.
  • Divers pilotes anglais et belges engagés dans des rallyes comme Liège-Sofia-Liège, Monte-Carlo ou le Tour de France Automobile.

Une voiture taillée pour le rallye et la régularité

La TR4 a trouvé sa plus grande reconnaissance dans les épreuves de rallye et les compétitions de tourisme. Elle combinait endurance, tenue de route correcte sur les routes dégradées, et facilité de préparation.

Victoires et résultats marquants :

  • Rallye Liège-Sofia-Liège 1964 : excellent classement pour plusieurs TR4 engagées par Triumph Compétition.
  • Rallye Monte-Carlo, RAC Rally, Tour de France Automobile : plusieurs participations honorables avec des victoires de classe ou des positions dans le top 10.
  • SCCA (États-Unis) : la TR4 a remporté plusieurs titres dans sa catégorie au début des années 60.
  • En courses de côte et épreuves de régularité, elle s’est montrée très compétitive, notamment grâce à sa fiabilité.

Un héritage durable

La Triumph TR4 a marqué son époque par son design distinctif, sa robustesse et sa polyvalence. Elle n’a jamais été une bête de course au sens strict, mais une voiture de sport accessible capable de très bons résultats entre de bonnes mains. Elle représente l’esprit des gentleman drivers : passionnés, débrouillards, et prêts à affronter toutes les routes.

Aujourd’hui, la TR4 est une star des rallyes historiques. Elle continue de séduire par sa ligne classique, sa sonorité rauque et son comportement sain. Sur les routes sinueuses comme dans les paddocks, la TR4 reste un emblème du style britannique et de la compétition accessible.

Illustration Triumph TR4 – technique mixte au format 97 x 97 cm – print original sur demande

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Ford GT40 dans la lande – art print tableau


Conduire une Ford GT40 sur route ouverte : la bête sauvage hors de sa cage

Prendre le volant d’une Ford GT40 sur route ouverte, c’est comme faire décoller un avion de chasse sur une piste municipale. Conçue pour dominer les 24 Heures du Mans dans les années 1960, cette machine de course n’a jamais été pensée pour les trajets du quotidien. Et pourtant, certains propriétaires audacieux l’osent. Ce n’est ni pratique, ni confortable — mais c’est inoubliable.


L’essence de la GT40 : une voiture de course pure et dure

Dès que l’on s’en approche, la GT40 impose le respect. Haute de seulement 1,04 mètre (d’où son nom : 40 pouces), elle semble taillée au ras du sol, prête à fendre l’air. Le moteur — un V8 Ford de 4,7 ou 7 litres selon la version — trône juste derrière les sièges, séparé du conducteur par une mince cloison d’aluminium.

L’intérieur est spartiate, étroit, chaud et bruyant. Le pédalier est décalé vers la droite, les commandes sont dures, la visibilité est réduite. Mais dès que le contact est mis et que le moteur s’ébroue dans un rugissement métallique, tout le reste disparaît : vous êtes à bord d’une légende.


Sur la route : puissance brute, réactions immédiates

Sur route ouverte, la GT40 montre rapidement son caractère. Le moteur V8, gavé de couple, pousse avec une brutalité difficile à traduire en mots. Même à bas régime, chaque pression sur l’accélérateur envoie la voiture vers l’avant avec une rage féroce. La boîte ZF manuelle demande de la précision, mais chaque rapport passé est une satisfaction mécanique.

La direction, non assistée, est lourde à basse vitesse mais incroyablement directe dès que l’allure augmente. Le freinage est puissant, à condition d’avoir le pied musclé : les disques ventilés répondent bien, mais sans aucune assistance. Chaque virage est une négociation entre le grip exceptionnel du châssis et la nervosité de la voiture. En ligne droite, la GT40 est un missile. Dans les petits virages de campagne, elle devient un fauve à tenir en laisse.


Les qualités : une communion totale avec la machine

  • Sensation mécanique pure : la GT40 filtre peu — chaque vibration, chaque changement de régime, chaque accroche de pneu se ressent dans le corps.
  • Équilibre à haute vitesse : à partir de 100 km/h, la voiture s’installe, respire et dévoile son génie aérodynamique.
  • Précision de conduite : une fois apprivoisée, la GT40 récompense le pilote par une précision redoutable.
  • Prestige et émotion : être au volant d’une GT40 sur route, c’est vivre un moment suspendu dans le temps. On ne conduit pas, on pilote.

Les défauts : la brutalité d’une machine hors de son élément

  • Inconfort total : chaleur excessive dans l’habitacle, bruit assourdissant, sièges durs, suspensions raides. Tout est pensé pour la piste, pas pour le confort.
  • Visibilité catastrophique : rétroviseurs symboliques, angle mort omniprésent, manœuvres compliquées. En ville, c’est un cauchemar.
  • Boîte difficile à froid : les premiers kilomètres sont souvent accompagnés de craquements.
  • Consommation déraisonnable : même à vitesse modérée, le V8 boit comme une Formule 1.
  • Rayon de braquage faible, garde au sol inexistante : attention aux ralentisseurs, dos d’âne et parkings.

Un monstre qu’on apprivoise

Malgré tous ses défauts objectifs, rouler avec une GT40 sur route reste un privilège hors du commun. Elle oblige à une concentration constante, à une conduite engagée et respectueuse. On anticipe chaque virage, chaque freinage, chaque passage étroit. C’est une expérience viscérale, presque physique, qui oblige à ralentir… pour mieux ressentir.

Les regards des passants sont émerveillés, parfois incrédules. Beaucoup reconnaissent la voiture des films, du Mans, ou des exploits de Ford contre Ferrari. Mais peu imaginent ce que cela représente vraiment : un moteur de guerre dans un écrin d’aluminium, lancé sur des routes bien trop humaines.


Conclusion : une folie délicieuse

La Ford GT40 n’a jamais été faite pour la route. Et c’est précisément ce qui la rend exceptionnelle lorsqu’elle y roule. Chaque mètre est une aventure, chaque virage un défi, chaque instant une célébration de la mécanique sans compromis. Ce n’est pas une voiture pour aller quelque part — c’est une voiture pour se souvenir du trajet toute sa vie.

Vous pouvez gouter à tout cela avec une essai de la GT40 chez Prestige et Collection à Jallais.

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Alpine berlinette A110 dans la boue – art print tableau


Alpine A110 1600S dans la boue : l’art du contrôle à la dérive

Conduire une Alpine A110 1600S de 1967 sur une piste de terre battue détrempée, c’est s’offrir une immersion sensorielle totale dans le monde du rallye à l’ancienne. Entre les glissades savamment dosées, le son rauque du moteur, et le ressenti pur de la machine, on touche ici à l’essence même du pilotage : sans électronique, sans artifice, juste le pilote, la voiture, et le terrain.


La voiture : une ballerine aux pieds sales

L’Alpine A110 1600S n’a jamais été un monstre de puissance brute. Mais avec 138 chevaux pour moins de 700 kg, elle offre un rapport poids/puissance exceptionnel. Son moteur 4 cylindres 1 565 cm³, issu de Renault et préparé pour cette version “S”, aime grimper dans les tours, rugissant à travers les arbres au moindre effleurement de la pédale.

Mais ce qui fait le génie de l’Alpine, c’est son châssis : un poids-plume, un centre de gravité très bas, et surtout une architecture tout à l’arrière, avec le moteur placé derrière les roues arrière. Cette configuration donne un comportement unique, nerveux, parfois piégeux, mais redoutablement efficace entre des mains habiles.

Sur terre battue mouillée, cela devient un véritable jeu d’équilibriste.


Entrée en piste : la voiture flotte et danse

Dès les premiers mètres sur la piste détrempée, le train avant léger de l’Alpine cherche sa trajectoire, glissant doucement dans les ornières. Mais rapidement, le conducteur comprend : ici, la direction n’est pas une simple indication, c’est une négociation permanente entre l’adhérence précaire, le transfert de masse et la réponse du moteur.

À l’entrée d’un virage en épingle, on freine du pied gauche — les roues mordent la boue, le cul de la voiture amorce une glissade. Un petit coup de volant, puis on remet les gaz : la 1600S part en travers. La glisse est maîtrisée, naturelle, élégante, presque artistique. Le pilote joue de l’accélérateur comme d’un pinceau. C’est toute la magie de la propulsion sur sol meuble.


Les sensations : brutales et fines à la fois

Dans l’Alpine, rien n’est filtré :

  • Les projections de boue martèlent les passages de roue.
  • Les vibrations du moteur traversent le châssis jusque dans le siège baquet.
  • L’odeur d’huile chaude et de terre humide envahit l’habitacle spartiate.

Le pilote est constamment sollicité : la voiture demande à être tenue en tension, jamais laissée livrée à elle-même. Le moindre excès d’optimisme dans l’accélération peut envoyer l’arrière dans un large travers. À l’inverse, trop de prudence, et c’est la perte d’élan. La TRACÉ de conduite est une ligne souple, fluide, mais exigeante.


La boue comme révélateur de talent

Sur terre battue mouillée, la 1600S révèle le pilote. Ici, pas de systèmes d’aide à la conduite, pas d’ABS, pas d’antipatinage. C’est un retour aux fondamentaux : gérer l’équilibre de la voiture, sentir l’adhérence au toucher du volant, et anticiper chaque transfert de charge.

Ce type de surface amplifie les qualités et les défauts du conducteur :

  • Il faut être doux mais précis.
  • Savoir freiner en ligne sans figer le train avant.
  • Relancer à la limite de la perte de motricité, en sentant le grip sous les pneus.

Un hommage au rallye des années 60

Cette expérience évoque directement les grandes heures de l’Alpine en rallye, notamment avant sa domination du Monte-Carlo dans les années 70. En 1967, la A110 1600S n’est pas encore au sommet de sa gloire, mais elle trace sa voie. C’est une voiture pensée pour ces terrains accidentés, pour les routes de montagne couvertes de gravier, de neige ou de boue.

Rouler avec elle aujourd’hui, sur une piste de terre détrempée, c’est ressentir l’histoire du sport automobile à travers le volant. C’est revivre les gestes des pilotes d’époque, de Jean Vinatier à Jean-Claude Andruet, qui faisaient glisser cette berlinette bleue avec une élégance féroce.


Conclusion : symphonie mécanique et maitrise instinctive

Conduire une Alpine A110 1600S sur une piste de boue, c’est un ballet entre le chaos et le contrôle, entre le bruit et le silence intérieur du pilote concentré. Ce n’est pas juste de la conduite — c’est un dialogue entre la machine, la surface et l’homme. Et c’est inoubliable.

Illustration originale – Technique mixte sur palette graphique, 97 x 97 cm – Impression tous formats, tous supports

Philippe Lepape

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