Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

Category: Poster (Page 4 of 122)

Le style du pop art est souvent associé à des posters colorés et vibrants, ce qui peut également être appliqué aux posters de voitures de course. Le pop art, né dans les années 1950 et 1960, se caractérise par l’utilisation de couleurs vives, de motifs répétitifs, de contrastes marqués et de références à la culture populaire.

Dans le contexte des voitures de course, les posters pop art peuvent représenter des voitures emblématiques, des pilotes célèbres ou des moments historiques de la course automobile. Ils utilisent souvent des couleurs éclatantes, des lignes audacieuses et des effets graphiques pour créer un impact visuel fort.

Si vous recherchez des posters de voitures de course dans le style du pop art, vous pouvez spécifiquement rechercher des termes tels que “poster pop art de voitures de course” ou “affiche de course automobile style pop art”. Vous trouverez peut-être des créations artistiques uniques qui combinent l’esthétique rétro du pop art avec la passion pour les voitures de course.

Alpine Renault A110 sur le sable – art print tableau


Illustration originale – Technique mixte sur palette graphique, 72 x 131 cm – Impression tous formats, tous supports et Digigraphie

Philippe Lepape

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“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

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Alpine Renault A110 la nuit sur la neige – art print tableau


Illustration originale – Technique mixte sur palette graphique, 72 x 131 cm – Impression tous formats, tous supports et Digigraphie

Philippe Lepape

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Opel Kadett 1969 dans les airs – illustration art print

Opel Kadett et les rallyes finlandais dans les années 1960 : le défi de 1969

À la fin des années 1960, le monde du rallye est en pleine transformation. En Europe du Nord, notamment en Finlande, le rallye est bien plus qu’un sport : c’est une tradition nationale, presque un rite de passage pour tout amateur de conduite. Dans ce contexte, l’Opel Kadett, une voiture compacte produite par le constructeur allemand Opel, va tenter de se tailler une place dans un univers dominé par les Volvo, Saab et Ford Escort.

La Finlande : le royaume du rallye

La Finlande, avec ses routes forestières rapides et sinueuses, est un terrain de jeu unique pour les pilotes de rallye. Le pays a vu émerger des légendes comme Rauno Aaltonen, Timo Mäkinen ou plus tard Hannu Mikkola. En 1969, les rallyes comme les 1000 Lacs (l’actuel Rallye de Finlande) représentent un défi extrême : bosses, sauts, terre, graviers — il faut un véhicule solide, agile, et surtout un pilote audacieux.

L’Opel Kadett : une voiture populaire qui veut jouer dans la cour des grands

La Kadett B, produite de 1965 à 1973, est la version la plus répandue de la gamme Kadett à cette époque. Légère, fiable et plutôt bien équilibrée, elle ne semble pourtant pas, de prime abord, taillée pour la compétition face à des voitures plus puissantes. Mais Opel entend prouver le contraire.

C’est dans ce contexte que la marque engage des Kadett dans divers rallyes européens, dont certains en Finlande. L’objectif n’est pas forcément de gagner, mais de montrer la robustesse et la maniabilité du modèle. Opel investit dans le sport automobile pour renforcer son image, en particulier auprès des jeunes conducteurs. La Finlande, avec sa passion pour la performance et la mécanique, représente un terrain de communication idéal.

La saison 1969 : entre ambitions et limites techniques

En 1969, la Kadett est engagée dans plusieurs compétitions, y compris en Finlande. Des versions modifiées sont développées, avec des moteurs 1.1 à 1.9 litres, préparées parfois par Opel Sport, parfois par des équipes privées. Ces modèles reçoivent des améliorations comme des suspensions renforcées, des boîtes de vitesses adaptées aux conditions de course, et parfois des carburateurs Weber pour booster la puissance.

Malgré cela, la Kadett peine à rivaliser avec les Ford Escort Twin Cam, les Saab 96 V4 ou les Volvo Amazon, mieux préparées pour les spécificités finlandaises. Là où l’Escort brille par son moteur puissant et son agilité, la Kadett doit miser sur sa fiabilité et son endurance.

Les résultats en 1969 restent modestes : la Kadett ne parvient pas à se hisser parmi les tout premiers au rallye des 1000 Lacs, mais elle termine plusieurs épreuves, souvent dans le top 20 ou 30. Un exploit en soi, dans un rallye où l’abandon est fréquent. Ces performances discrètes mais régulières sont très respectées par les initiés.

Les pilotes et les préparateurs : l’âme du projet

En Finlande, des pilotes locaux adoptent la Kadett. Ce sont souvent des passionnés, parfois des semi-professionnels, qui préparent leur voiture dans des garages familiaux ou en collaboration avec des distributeurs Opel. Des figures comme Esko Keinänen ou Simo Lampinen ont roulé sur Kadett, souvent en tant que pilotes de test ou dans des compétitions nationales annexes.

Certains modèles bénéficient de préparations spécifiques avec des améliorations issues de la filière Opel Performance. Bien que le constructeur allemand ne consacre pas encore un programme usine très structuré au rallye, il soutient discrètement des équipages, fournissant des pièces et des conseils techniques.

Impact et héritage

Si la Kadett n’a pas marqué l’histoire du rallye mondial comme l’ont fait les Lancia, les Ford ou les Alpine, elle a laissé une empreinte dans la culture rallystique locale en Finlande. Elle a contribué à populariser les courses auprès d’un public plus large et montré que des voitures de série, bien préparées, pouvaient accomplir des exploits sur les pistes les plus difficiles.

Ce rôle de voiture d’apprentissage et de découverte a été fondamental : de nombreux jeunes pilotes ont commencé sur des Kadett avant de passer à des modèles plus performants. La robustesse et le coût relativement faible de la voiture en faisaient une candidate idéale pour les débuts en compétition.

En résumé

En 1969, l’Opel Kadett affronte un univers impitoyable : celui des rallyes finlandais. Sans moyens extravagants ni moteur surpuissant, elle fait preuve de ténacité, de fiabilité et d’un vrai potentiel mécanique. Si elle ne décroche pas les podiums, elle conquiert le respect. Dans les bois de Jyväskylä, sur les sauts des 1000 Lacs, la Kadett écrit une page discrète mais authentique de l’histoire du rallye.

Aujourd’hui encore, les collectionneurs et amateurs de rallye vintage en Finlande saluent cette époque et ces véhicules qui, sans faire de bruit, ont permis à une génération de rêver à la vitesse.

Illustration Opel Kadett – technique mixte dessin/palette graphique tableau 80 x 120 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

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Corvette et AC Cobra – lavis encre de Chine


Chevrolet Corvette 1965 vs AC Cobra 289 : qui aura le dernier mot ?

L’année 1965 fut un moment charnière dans l’histoire des voitures de sport. De part et d’autre de l’Atlantique, deux monstres mécaniques se disputaient les honneurs sur la route comme sur les circuits : la Chevrolet Corvette Sting Ray et l’AC Cobra 289. L’une, pur produit de l’industrie américaine, puissante et racée. L’autre, alliance inattendue entre un châssis britannique léger et un moteur Ford musclé, taillée pour la course. Deux visions opposées de la performance, deux icônes — mais une seule pouvait prétendre au titre de reine de la route. Alors, qui aura le dernier mot ?


Chevrolet Corvette 1965 : la Sting Ray se muscle

La Corvette de 1965 est une évolution raffinée de la deuxième génération, introduite en 1963. Surnommée « Sting Ray », elle présente une silhouette à couper le souffle, avec ses ailes galbées, son capot sculpté et sa ligne tendue. Mais en 1965, ce n’est pas que le design qui change : la Corvette adopte enfin les freins à disque aux quatre roues, une amélioration majeure en matière de sécurité et de performance.

Sous le capot, la version la plus féroce peut être équipée du petit bloc 327ci (5,4 L) développant jusqu’à 375 chevaux avec injection, ou bien du tout nouveau big block 396ci (6,5 L) de 425 chevaux, introduit au cours de l’année. Le couple est phénoménal, la poussée violente. La Sting Ray devient une bête aussi redoutable sur la route que sur les circuits américains comme Sebring ou Riverside.

Son châssis reste cependant relativement lourd et traditionnel : suspension indépendante, mais poids supérieur à 1 400 kg, ce qui, malgré sa puissance, limite ses qualités dynamiques en virage serré. En ligne droite ? Implacable. Dans les courbes techniques ? Moins agile.


AC Cobra 289 : la bombe anglo-américaine

À l’opposé, l’AC Cobra 289 joue la carte de la légèreté. Née d’une idée folle de Carroll Shelby, la Cobra associe un châssis britannique produit par AC Cars à un moteur V8 Ford de 289ci (4,7 L), pour un cocktail explosif. Pesant environ 900 kg, la Cobra est minimaliste, brutale et directe. Rien de superflu : une carrosserie en aluminium, un habitacle spartiate, une position de conduite orientée performance pure.

Avec environ 271 chevaux dans sa version de base et plus de 300 ch dans ses versions compétition, la Cobra 289 affiche un rapport poids/puissance exceptionnel pour l’époque. Elle accélère de 0 à 100 km/h en à peine 5,5 secondes, rivalisant avec des machines bien plus puissantes sur le papier. Son agilité et sa réactivité sur circuit sont redoutables, en particulier sur des tracés techniques où elle peut humilier des voitures deux fois plus puissantes.

La Cobra 289 n’a pas été conçue pour le confort ni la gloire esthétique, mais pour la victoire. Et elle l’a prouvé : victoires en championnat FIA GT, dominations face aux Ferrari 250 GTO, et humiliation infligée à la Corvette dans plusieurs épreuves américaines.


Route ou circuit : deux philosophies opposées

Sur route, la Corvette 1965 offre un confort supérieur, un intérieur plus raffiné, et une meilleure polyvalence. Elle est faite pour les longues routes américaines, pour cruiser en muscle car avec du style et du couple à revendre. Elle impressionne, elle rugit, elle écrase.

La Cobra, elle, n’est pas à l’aise dans les bouchons ni sur route humide. Elle est bruyante, chaude, nerveuse. Conduire une Cobra, c’est faire un bras de fer avec la voiture à chaque virage. Mais c’est aussi ressentir chaque vibration, chaque mouvement de la suspension. Elle est l’incarnation brute de la conduite sportive, sans filtre ni concession.

Sur circuit, la donne change. Les premiers duels entre Corvette et Cobra dans les années 60 tournent souvent à l’avantage de cette dernière. Les Cobra 289, plus maniables, mieux équilibrées et plus légères, dominent la Corvette sur des circuits techniques. La Corvette ne reprend l’avantage que sur les tracés rapides ou avec l’arrivée du Big Block.


Qui a eu le dernier mot ?

D’un point de vue historique et sportif, la Cobra 289 a laissé une empreinte plus marquante dans la compétition. Grâce à son efficacité et sa victoire au championnat du monde GT en 1965, elle a marqué un tournant : une voiture américaine pouvait battre Ferrari sur son propre terrain.

Mais la Corvette, elle, a survécu. Elle s’est transformée au fil des décennies, devenant une légende vivante. Produite sans interruption depuis 1953, elle symbolise toujours aujourd’hui le rêve américain sur quatre roues. La Cobra, bien que mythique, a vu sa carrière interrompue brutalement en 1967, laissant un héritage culte, mais figé.


Conclusion : l’éternel duel

Alors, qui aura le dernier mot ? Si on parle de victoires en course, de frissons sur circuit et de légèreté tactique, la AC Cobra 289 l’emporte haut la main. Elle représente l’exception, l’éclair de génie, la brutalité pure au service de la compétition.

Mais si on parle de durabilité, d’héritage et de polyvalence, la Corvette 1965 marque un jalon fondamental dans l’évolution d’une icône durable. Elle a ouvert la voie à toutes les générations futures de Corvette, de plus en plus redoutables.

En fin de compte, la Cobra gagne la bataille du mythe, mais la Corvette a gagné celle de la postérité. Deux légendes, deux philosophies — et une rivalité qui continue de faire rêver les passionnés 60 ans plus tard.

Illustration originale – Technique lavis encre de Chine, 50 x 65 cm – Original ou impression tous formats, tous supports

Philippe Lepape

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Mercedes W196 sur la piste – lavis encre de Chine


Mercedes W196 Streamliner : la flèche d’argent carénée qui a défié la Formule 1

Lorsque Mercedes-Benz revient en Formule 1 en 1954, après plus de quinze ans d’absence, elle ne se contente pas de produire une bonne voiture. Elle propose une machine radicale, à la fois puissante et futuriste. Parmi les variantes les plus marquantes de la W196, la version streamliner, à la carrosserie entièrement carénée, est une œuvre technique à part. Rarement vue en Formule 1, cette configuration inspirée des prototypes d’endurance et des avions, démontre toute l’ingéniosité de la marque allemande. La W196 Streamliner n’a pas seulement été rapide : elle a marqué l’histoire par son audace aérodynamique et ses victoires éclatantes.


Une aérodynamique visionnaire

À une époque où les monoplaces de Grand Prix arborent des formes simples, à roues découvertes, Mercedes ose l’audace. Pour les circuits rapides aux longues lignes droites, comme Reims, Monza ou Avus, l’équipe allemande développe une carrosserie entièrement profilée : la W196 Streamliner.

L’idée est simple : réduire la traînée aérodynamique pour atteindre des vitesses de pointe supérieures. Inspirée par les flèches d’argent des années 1930 et par l’aéronautique, la carrosserie enveloppe complètement les roues. Seule une étroite ouverture permet au pilote d’émerger de l’élégant fuselage métallique. L’ensemble évoque plus un avion de chasse qu’une voiture de course.

Cette ligne fluide permet à la W196 Streamliner d’atteindre des vitesses avoisinant les 290 à 300 km/h, un exploit en 1954. Sur des circuits comme Reims, la voiture est presque imbattable dans les longues pointes.


Technique avancée, même sous la carrosserie

Sous cette carrosserie révolutionnaire se cache une mécanique tout aussi innovante. La W196 est propulsée par un moteur 8 cylindres en ligne de 2,5 litres, monté incliné à 33° pour réduire la hauteur du capot et abaisser le centre de gravité.

L’alimentation en carburant est assurée par un système d’injection directe, dérivé de l’aviation militaire allemande, offrant un meilleur rendement que les carburateurs traditionnels. Résultat : environ 290 chevaux à 8500 tr/min, un record à l’époque.

Le châssis tubulaire ultra-léger, la boîte manuelle à 5 rapports, la suspension indépendante et les freins à tambour de grand diamètre confèrent à l’ensemble une stabilité impressionnante à haute vitesse, condition indispensable sur les circuits rapides.


Débuts triomphants à Reims en 1954

La première apparition de la W196 Streamliner a lieu lors du Grand Prix de France 1954 à Reims, dans la plaine champenoise. Mercedes débarque avec trois voitures, toutes en version carénée, confiées à Juan Manuel Fangio, Karl Kling et Hans Herrmann.

Les résultats sont spectaculaires : Fangio remporte la course, suivi de Kling. Les Mercedes sont près de deux secondes plus rapides au tour que leurs concurrentes. La W196 Streamliner fait immédiatement sensation. Sa silhouette profilée, son rugissement métallique et sa domination laissent le monde de la Formule 1 bouche bée.


Utilisation sélective sur circuits rapides

La version carénée n’est utilisée que sur certains circuits, choisis pour leur caractère rapide. Après Reims :

  • À Monza (GP d’Italie 1954), la Streamliner permet à Fangio de gagner à nouveau.
  • Sur le très rapide circuit de Avus, elle se montre redoutable avec sa vitesse de pointe.
  • En revanche, sur des circuits sinueux comme Silverstone, Nürburgring ou Monaco, la version à roues découvertes est préférée, car plus maniable et plus adaptée aux virages serrés.

Les pilotes, notamment Fangio, ont noté que la version carénée était plus instable dans les virages, avec une visibilité réduite et une prise au vent latérale plus sensible, surtout en cas de freinage tardif ou de dépassement.


Design : une sculpture roulante

L’esthétique de la W196 Streamliner est unique dans l’histoire de la F1. Sa carrosserie en aluminium poli, ses formes fuselées, son cockpit intégré : tout évoque l’obsession du flux d’air. L’absence de roues visibles la fait ressembler à un prototype d’endurance… alors qu’elle court en Formule 1.

Elle préfigure, en quelque sorte, la recherche aérodynamique qui deviendra la norme dans les décennies suivantes.


Un impact durable malgré une carrière courte

Malgré ses performances, la version Streamliner est rapidement abandonnée fin 1955, au même moment que le retrait brutal de Mercedes de la compétition, à la suite de la tragédie du Mans.

Mais son héritage technique et esthétique est immense. Elle a prouvé que l’aérodynamisme pouvait faire gagner des dixièmes, voire des secondes entières, sur des circuits rapides. Et elle a montré qu’en Formule 1, l’innovation pouvait venir d’ailleurs — ici de l’aviation et des records de vitesse.

Aujourd’hui, la W196 Streamliner est une rareté absolue. Seuls quelques exemplaires existent dans les musées ou des collections privées. Quand l’un d’eux est mis en vente, il atteint des prix astronomiques, plusieurs dizaines de millions d’euros.


Conclusion : une flèche d’argent d’avant-garde

La Mercedes-Benz W196 Streamliner n’était pas seulement une voiture rapide. C’était un manifeste technique, une vision futuriste de ce que pouvait être la Formule 1. En carénant une monoplace, Mercedes a repoussé les limites de l’aérodynamisme et surpris un paddock encore ancré dans des idées classiques. Si sa carrière fut brève, son influence, elle, perdure encore. Comme Fangio le disait : « Une voiture en avance sur son temps, et un rêve pour tout pilote. »

Illustration originale – Technique lavis encre de Chine, 50 x 65 cm – Original ou impression tous formats, tous supports

Philippe Lepape

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Bugatti ravitaillement – art print tableau


Bugatti Type 35 au ravitaillement — Un instant figé des années 1920

La scène capturée sur cette photo, à l’origine en noir et blanc, montre un moment emblématique de la course automobile des années 1920 : le ravitaillement d’une Bugatti Type 35. Aujourd’hui colorisée, cette image reprend vie, révélant les détails, les textures, et l’atmosphère si particulière de l’époque. C’est un témoignage visuel de l’âge d’or du sport automobile, où l’élégance mécanique et l’audace humaine s’unissaient sur les circuits les plus exigeants d’Europe.

La Bugatti Type 35 est sans doute l’une des voitures de course les plus mythiques jamais construites. Présentée en 1924, elle s’imposa très vite comme la référence dans les compétitions automobiles. Conçue par Ettore Bugatti, elle alliait légèreté, puissance et un design d’une finesse inégalée. Son moteur huit cylindres en ligne, ses roues en aluminium coulé et sa silhouette élancée faisaient d’elle une voiture aussi belle que rapide. La Type 35 remporta plus de 2000 victoires en moins de dix ans — un palmarès inégalé dans l’histoire de l’automobile.

La photographie semble avoir été prise lors d’un Grand Prix ou d’une course d’endurance. La scène du ravitaillement, aujourd’hui banale et minutieusement chorégraphiée en Formule 1, se vivait à l’époque dans un tout autre cadre. Les pilotes, souvent en tenue de ville légèrement modifiée, sautaient hors de leur machine couverte de poussière, pendant que les mécaniciens — parfois tout juste formés — se précipitaient avec des bidons d’essence, des outils rudimentaires et des chiffons pour essuyer l’huile.

La colorisation met en lumière des détails que le noir et blanc ne laissait qu’imaginer : le bleu caractéristique Bugatti, les tons terreux de la piste, les combinaisons en toile claire tachées par l’effort et la mécanique, les casquettes vissées sur les crânes concentrés. On aperçoit un jeune mécanicien, sans doute en train de contrôler la pression des pneus, pendant qu’un autre verse l’essence à l’aide d’un entonnoir métallique. Le tout se fait dans une relative improvisation, loin de la précision d’un paddock moderne.

Le public, souvent tout proche de l’action, apparaissait parfois en arrière-plan, les yeux écarquillés, fasciné par ces bolides vrombissants. La course était un spectacle, mais aussi une aventure humaine. Les pilotes de cette époque n’étaient pas seulement des athlètes, mais de véritables pionniers, jouant leur vie à chaque virage, sans ceinture de sécurité ni casque intégral. Seuls un courage certain, un flair mécanique et un sens inné de la trajectoire leur permettaient de dompter ces machines indomptées.

En colorisant cette photo, on ne trahit pas son authenticité — au contraire, on la réveille. On permet à l’œil moderne de ressentir, presque physiquement, l’ambiance de ces instants fugaces. On entend le moteur crépiter au ralenti, on sent l’odeur de l’huile chaude et de l’essence fraîche, on voit les regards échangés entre pilote et mécaniciens, cette tension mêlée d’excitation qui précède le retour en piste.

Ce cliché restauré et colorisé n’est pas seulement une image ancienne rajeunie ; c’est une fenêtre sur un monde disparu, où l’automobile naissante était encore synonyme d’élégance, de danger et de rêve. Il nous rappelle que la passion pour la vitesse et la beauté mécanique traverse les époques — et que même un simple ravitaillement, dans la lumière des années 1920, peut devenir une scène d’éternité.

Tableau technique mixte dessin/palette graphique
Illustration numérique réalisée au format 78 x 85 environ cm, disponible en impression fine art toile, papier et autres dimensions…

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Morris Austin Mini Cooper rallye – art print tableau


Morris Austin Mini Cooper

Illustration mixte dessin/palette graphique 80 x 120 cm

Philippe Lepape

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Aston Martin DBR1 et Shelby – art print tableau


Illustration Aston Martin DBR1 et Shelby – Technique mixte sur palette graphique, 80 x 120 cm – Impression tous formats, tous supports

Philippe Lepape

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Opel Kadett dans les airs – lavis

Illustration Opel Kadett – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

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Porsche 917 dans la courbe – lavis

Le moteur de la Porsche 917 : un chef-d’œuvre d’ingénierie

La Porsche 917 est une icône incontestée de l’endurance, et son moteur est à lui seul un sujet d’étude fascinant. Ce moteur 12 cylindres à plat refroidi par air est le fruit d’un savoir-faire mécanique hors normes et d’une volonté farouche de battre Ferrari et Ford sur leur propre terrain, celui des courses de très longue durée.

Origines : l’extrapolation du 8 cylindres

Le moteur de la 917 tire son origine directe du moteur flat-8 de la Porsche 908, qui lui-même était déjà une extrapolation du 6 cylindres à plat de la 911. En 1968, Porsche comprend que pour jouer la victoire au général au Mans, il faut plus de puissance et de cylindrée.

Plutôt que de concevoir un moteur entièrement nouveau, Hans Mezger, ingénieur légendaire chez Porsche, décide d’étendre le concept du flat-8 : on ajoute quatre cylindres supplémentaires, portant la configuration à un flat-12 (ou “boxer 12”). Le moteur conserve donc la disposition à plat, qui offre un excellent équilibre dynamique et un centre de gravité très bas.

Le moteur final de la 917 affiche une cylindrée initiale de 4,5 litres, portée ensuite à 4,9 litres, puis à 5,0 litres dans la version la plus performante.

Architecture : vilebrequin en deux parties avec entraînement central

Ce qui rend ce moteur particulièrement unique, au-delà du nombre de cylindres et du refroidissement par air, c’est son vilebrequin. Contrairement aux moteurs classiques qui ont un entraînement en bout, celui du 917 est entraîné au centre.

Pourquoi ? Parce que dans un flat-12 aussi long, les contraintes mécaniques deviennent énormes. Si l’on entraînait le moteur depuis un seul bout, les forces de torsion exercées sur l’ensemble du vilebrequin causeraient de graves déséquilibres et une usure prématurée. Pour y remédier, Porsche a adopté un vilebrequin en deux parties, avec entraînement central via l’arbre intermédiaire. Ce choix réduit les vibrations, permet une répartition plus équilibrée des charges, et limite les déformations à haute vitesse.

Ce système est également bénéfique pour le régime moteur : le flat-12 du 917 pouvait tourner au-delà de 8 300 tr/min, ce qui était exceptionnel pour un moteur aussi gros, surtout refroidi par air.

Lubrification : une artillerie lourde de pompes

La lubrification d’un moteur aussi complexe représente un défi colossal, surtout en endurance où les contraintes thermiques sont extrêmes. Le moteur du 917 utilisait un système de carter sec, ce qui permettait une meilleure gestion de l’huile en virage, une réduction de la hauteur du moteur, et un contrôle thermique plus efficace.

Mais ce n’est pas tout : le moteur utilisait sept pompes à huile distinctes, dont une pour l’aspiration générale, plusieurs pour les retours d’huile en provenance des différents compartiments (culasses, bas moteur, etc.), et une pour la pression d’alimentation. Chaque zone du moteur (avant, arrière, gauche, droite) avait sa propre pompe de retour. Cette redondance garantissait un refroidissement optimal et une lubrification continue, même dans les conditions les plus extrêmes.

Un autre détail intéressant : l’huile passait par un échangeur thermique spécifique, et les conduits de lubrification étaient calibrés pour maintenir la pression même en cas de températures d’huile supérieures à 130 °C.

Matériaux de pointe : boîtes en titane et alliages spéciaux

Dans le but de réduire le poids et augmenter la fiabilité, les ingénieurs ont utilisé le titane pour plusieurs composants critiques. L’arbre à cames, certaines biellettes, et surtout la boîte de vitesses étaient réalisés en alliage de titane.

La boîte de vitesses à 4 ou 5 rapports (selon les circuits) était conçue spécifiquement pour résister au couple phénoménal du moteur tout en limitant la masse non suspendue. Le titane, en plus de sa légèreté, offre une résistance thermique et mécanique supérieure à l’acier traditionnel, ce qui prolonge la durée de vie des composants sous charge constante.

Même à l’intérieur du moteur, Porsche utilisait des alliages d’aluminium/magnésium pour les carters, des bielles en titane, et des soupapes en sodium refroidies.

Astuces d’usure : fiabilité en priorité

Pour qu’un moteur de 600 chevaux survive 24 heures à plein régime, Porsche devait innover au-delà de la performance brute. Voici quelques-unes des “astuces” d’usure ou d’ingénierie fine :

  1. Sur-dimensionnement des composants :
    Le moteur était conçu avec des tolérances larges et des pièces capables de supporter plus que la charge normale. Le taux de compression était relativement bas (autour de 10:1), ce qui limitait les contraintes thermiques.
  2. Injection mécanique Bosch :
    Plus précise que les carburateurs, elle permettait une meilleure atomisation du carburant, donc une combustion plus propre, plus fraîche, et donc moins de dépôts dans les chambres.
  3. Allumage double bougie :
    Chaque cylindre avait deux bougies (allumage double), ce qui favorisait une combustion complète, réduisait les cliquetis, et donc prolongeait la durée de vie du moteur.
  4. Ventilation massive par turbine centrale :
    Le refroidissement par air nécessite une circulation constante. Une énorme turbine, positionnée horizontalement, propulsait de l’air dans les ailettes des cylindres et des culasses. Cette turbine consommait jusqu’à 15 chevaux à elle seule, mais était essentielle pour maintenir des températures viables.
  5. Accès et démontage faciles :
    Le moteur a été conçu pour un entretien rapide en course. Les échangeurs d’huile, l’embrayage, les carters latéraux étaient accessibles sans démonter tout le bloc, ce qui permettait aux mécaniciens d’intervenir vite.
  6. Tension constante des courroies d’arbre à cames :
    Les arbres à cames étaient entraînés par des pignons et chaînes, avec un système de tension automatique pour éviter les sauts de dents ou les vibrations à haut régime.

Performances et évolution

Le moteur initial de 4,5 litres développait environ 580 chevaux à 8 300 tr/min. En 1970, le 4,9 litres monte à 600 ch, et en 1971, la version 5,0 litres dépasse les 630 ch.

Dans les versions ultérieures destinées à la CanAm (917/10 et 917/30), Porsche ajoute deux turbos, et le moteur atteint des puissances stupéfiantes de 1 100 à 1 500 ch (en qualification).

Mais pour Le Mans, la priorité restait la fiabilité, et c’est là que Porsche a excellé : les 917 gagnaient sans casser, là où Ford ou Ferrari pouvaient échouer sur des détails techniques.


Une œuvre d’art fonctionnelle

Le moteur de la Porsche 917 est bien plus qu’un assemblage de métal. C’est une synthèse magistrale d’expérience en compétition, de choix techniques audacieux, et d’une volonté obsessionnelle de fiabilité.

Il incarne la philosophie Porsche à son sommet : une ingénierie sans compromis, au service de la performance durable. Grâce à ce moteur, Porsche est passée du statut d’outsider à celui de référence ultime en endurance, et la 917 est entrée dans la légende.

Illustration Porsche 917 – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

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Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

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