Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

Category: 24 heures du Mans (Page 1 of 8)

Opel Kadett dans les airs – lavis

Illustration Opel Kadett – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

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“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

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Porsche 917 dans la courbe – lavis

Le moteur de la Porsche 917 : un chef-d’œuvre d’ingénierie

La Porsche 917 est une icône incontestée de l’endurance, et son moteur est à lui seul un sujet d’étude fascinant. Ce moteur 12 cylindres à plat refroidi par air est le fruit d’un savoir-faire mécanique hors normes et d’une volonté farouche de battre Ferrari et Ford sur leur propre terrain, celui des courses de très longue durée.

Origines : l’extrapolation du 8 cylindres

Le moteur de la 917 tire son origine directe du moteur flat-8 de la Porsche 908, qui lui-même était déjà une extrapolation du 6 cylindres à plat de la 911. En 1968, Porsche comprend que pour jouer la victoire au général au Mans, il faut plus de puissance et de cylindrée.

Plutôt que de concevoir un moteur entièrement nouveau, Hans Mezger, ingénieur légendaire chez Porsche, décide d’étendre le concept du flat-8 : on ajoute quatre cylindres supplémentaires, portant la configuration à un flat-12 (ou “boxer 12”). Le moteur conserve donc la disposition à plat, qui offre un excellent équilibre dynamique et un centre de gravité très bas.

Le moteur final de la 917 affiche une cylindrée initiale de 4,5 litres, portée ensuite à 4,9 litres, puis à 5,0 litres dans la version la plus performante.

Architecture : vilebrequin en deux parties avec entraînement central

Ce qui rend ce moteur particulièrement unique, au-delà du nombre de cylindres et du refroidissement par air, c’est son vilebrequin. Contrairement aux moteurs classiques qui ont un entraînement en bout, celui du 917 est entraîné au centre.

Pourquoi ? Parce que dans un flat-12 aussi long, les contraintes mécaniques deviennent énormes. Si l’on entraînait le moteur depuis un seul bout, les forces de torsion exercées sur l’ensemble du vilebrequin causeraient de graves déséquilibres et une usure prématurée. Pour y remédier, Porsche a adopté un vilebrequin en deux parties, avec entraînement central via l’arbre intermédiaire. Ce choix réduit les vibrations, permet une répartition plus équilibrée des charges, et limite les déformations à haute vitesse.

Ce système est également bénéfique pour le régime moteur : le flat-12 du 917 pouvait tourner au-delà de 8 300 tr/min, ce qui était exceptionnel pour un moteur aussi gros, surtout refroidi par air.

Lubrification : une artillerie lourde de pompes

La lubrification d’un moteur aussi complexe représente un défi colossal, surtout en endurance où les contraintes thermiques sont extrêmes. Le moteur du 917 utilisait un système de carter sec, ce qui permettait une meilleure gestion de l’huile en virage, une réduction de la hauteur du moteur, et un contrôle thermique plus efficace.

Mais ce n’est pas tout : le moteur utilisait sept pompes à huile distinctes, dont une pour l’aspiration générale, plusieurs pour les retours d’huile en provenance des différents compartiments (culasses, bas moteur, etc.), et une pour la pression d’alimentation. Chaque zone du moteur (avant, arrière, gauche, droite) avait sa propre pompe de retour. Cette redondance garantissait un refroidissement optimal et une lubrification continue, même dans les conditions les plus extrêmes.

Un autre détail intéressant : l’huile passait par un échangeur thermique spécifique, et les conduits de lubrification étaient calibrés pour maintenir la pression même en cas de températures d’huile supérieures à 130 °C.

Matériaux de pointe : boîtes en titane et alliages spéciaux

Dans le but de réduire le poids et augmenter la fiabilité, les ingénieurs ont utilisé le titane pour plusieurs composants critiques. L’arbre à cames, certaines biellettes, et surtout la boîte de vitesses étaient réalisés en alliage de titane.

La boîte de vitesses à 4 ou 5 rapports (selon les circuits) était conçue spécifiquement pour résister au couple phénoménal du moteur tout en limitant la masse non suspendue. Le titane, en plus de sa légèreté, offre une résistance thermique et mécanique supérieure à l’acier traditionnel, ce qui prolonge la durée de vie des composants sous charge constante.

Même à l’intérieur du moteur, Porsche utilisait des alliages d’aluminium/magnésium pour les carters, des bielles en titane, et des soupapes en sodium refroidies.

Astuces d’usure : fiabilité en priorité

Pour qu’un moteur de 600 chevaux survive 24 heures à plein régime, Porsche devait innover au-delà de la performance brute. Voici quelques-unes des “astuces” d’usure ou d’ingénierie fine :

  1. Sur-dimensionnement des composants :
    Le moteur était conçu avec des tolérances larges et des pièces capables de supporter plus que la charge normale. Le taux de compression était relativement bas (autour de 10:1), ce qui limitait les contraintes thermiques.
  2. Injection mécanique Bosch :
    Plus précise que les carburateurs, elle permettait une meilleure atomisation du carburant, donc une combustion plus propre, plus fraîche, et donc moins de dépôts dans les chambres.
  3. Allumage double bougie :
    Chaque cylindre avait deux bougies (allumage double), ce qui favorisait une combustion complète, réduisait les cliquetis, et donc prolongeait la durée de vie du moteur.
  4. Ventilation massive par turbine centrale :
    Le refroidissement par air nécessite une circulation constante. Une énorme turbine, positionnée horizontalement, propulsait de l’air dans les ailettes des cylindres et des culasses. Cette turbine consommait jusqu’à 15 chevaux à elle seule, mais était essentielle pour maintenir des températures viables.
  5. Accès et démontage faciles :
    Le moteur a été conçu pour un entretien rapide en course. Les échangeurs d’huile, l’embrayage, les carters latéraux étaient accessibles sans démonter tout le bloc, ce qui permettait aux mécaniciens d’intervenir vite.
  6. Tension constante des courroies d’arbre à cames :
    Les arbres à cames étaient entraînés par des pignons et chaînes, avec un système de tension automatique pour éviter les sauts de dents ou les vibrations à haut régime.

Performances et évolution

Le moteur initial de 4,5 litres développait environ 580 chevaux à 8 300 tr/min. En 1970, le 4,9 litres monte à 600 ch, et en 1971, la version 5,0 litres dépasse les 630 ch.

Dans les versions ultérieures destinées à la CanAm (917/10 et 917/30), Porsche ajoute deux turbos, et le moteur atteint des puissances stupéfiantes de 1 100 à 1 500 ch (en qualification).

Mais pour Le Mans, la priorité restait la fiabilité, et c’est là que Porsche a excellé : les 917 gagnaient sans casser, là où Ford ou Ferrari pouvaient échouer sur des détails techniques.


Une œuvre d’art fonctionnelle

Le moteur de la Porsche 917 est bien plus qu’un assemblage de métal. C’est une synthèse magistrale d’expérience en compétition, de choix techniques audacieux, et d’une volonté obsessionnelle de fiabilité.

Il incarne la philosophie Porsche à son sommet : une ingénierie sans compromis, au service de la performance durable. Grâce à ce moteur, Porsche est passée du statut d’outsider à celui de référence ultime en endurance, et la 917 est entrée dans la légende.

Illustration Porsche 917 – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

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Maserati 250 F arrêt en montagne – illustration tableau

Maserati 250 F arrêt en montagne

80 x 115 cm

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Fangio sur la grille de départ – art print


Juan Manuel Fangio : Le Maestro des Circuits

illustration 80 x 120 technique mixye dessin/palette graphique

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Maserati 300 S – illustration tableau

Maserati 300 S

80 x 115 cm

Maserati 300S : l’élégance de la performance italienne

Au milieu des années 1950, Maserati est à un tournant crucial. Après une décennie de hauts et de bas en compétition, la firme de Modène, fondée par les frères Maserati, ambitionne de rivaliser avec Ferrari, Mercedes-Benz et Jaguar sur la scène internationale. De cette ambition naît l’une de ses voitures les plus mythiques : la Maserati 300S.


Genèse : une réponse à la compétition mondiale

La genèse de la Maserati 300S remonte à la fin de 1954. Maserati, après avoir exploité la 250F en Formule 1 avec un certain succès, souhaite développer une voiture destinée à la catégorie Sport – un segment prestigieux du Championnat du Monde des Voitures de Sport. Les règlements de cette série imposent des moteurs de trois litres de cylindrée maximale, ce qui pousse Maserati à créer un véhicule sur cette base.

Giulio Alfieri, brillant ingénieur italien, est chargé du développement. Plutôt que de repartir de zéro, il adapte le moteur six cylindres en ligne de la 250F – moteur à double arbre à cames en tête, reconnu pour sa souplesse et sa puissance. Ainsi, naît le cœur de la 300S : un 3.0 litres atmosphérique, délivrant environ 245 chevaux, logé dans un châssis tubulaire habillé d’une élégante carrosserie en aluminium façonnée à la main, initialement par Medardo Fantuzzi.


Technique : un savant mélange d’efficacité et d’élégance

La 300S est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Son moteur six cylindres en ligne de 2992 cm³, alimenté par trois carburateurs Weber, se montre à la fois fiable et puissant. Le châssis, basé sur celui de la 250F, est renforcé pour supporter les rigueurs de l’endurance.

Les suspensions avant sont à roues indépendantes, tandis qu’à l’arrière, on retrouve un pont De Dion – solution choisie pour améliorer la tenue de route sans sacrifier la motricité. La boîte de vitesses manuelle à quatre rapports est positionnée à l’arrière pour une meilleure répartition des masses. L’ensemble est capable d’atteindre près de 270 km/h, ce qui, pour l’époque, est remarquable.

Outre ses qualités mécaniques, la 300S séduit aussi par son design. Élancée, équilibrée, elle incarne la grâce italienne sur quatre roues, tout en restant une véritable machine de course.


Pilotes : des mains légendaires au volant

La Maserati 300S attire rapidement certains des plus grands pilotes de l’époque. Juan Manuel Fangio, quintuple champion du monde de F1, est l’un de ses plus célèbres défenseurs. Il dira de la 300S qu’elle est l’une des meilleures voitures de sport qu’il ait conduites. Son équilibre, sa précision et sa puissance en font une voiture très appréciée.

À ses côtés, on retrouve des noms prestigieux : Stirling Moss, Jean Behra, Carroll Shelby, Masten Gregory, Luigi Musso et bien d’autres encore. Tous participent à forger le palmarès et la légende de cette Maserati d’exception.


Victoire : une bête d’endurance

La Maserati 300S est alignée dans de nombreuses courses du championnat mondial. Bien qu’elle ne remporte jamais les 24 Heures du Mans – souvent victime de problèmes mécaniques ou de circonstances de course – elle brille ailleurs.

En 1956, la 300S offre à Maserati sa meilleure saison. Elle remporte notamment :

  • 1 000 km du Nürburgring (1956) avec Moss et Behra,
  • Grand Prix du Portugal,
  • Course de Kristianstad en Suède,
  • Diverses courses en Amérique du Sud, où elle est redoutable.

Au total, Maserati termine 2e du Championnat du Monde des Voitures de Sport en 1956, juste derrière Ferrari. La 300S s’impose ainsi comme une véritable rivale des 750 Monza, 860 Monza et D-Type Jaguar.


Héritage : l’ultime gloire avant le repli

La 300S représente un sommet pour Maserati en sport automobile. Malgré ses succès, Maserati commence à sentir la pression financière. En 1957, une série d’accidents et des coûts croissants poussent la marque à se retirer de la compétition officielle en fin d’année.

Mais la 300S continue à courir entre les mains de privés, notamment en Amérique du Sud et du Nord. Elle devient une voiture de collection très recherchée. Produite à seulement 26 exemplaires, elle est aujourd’hui l’une des Maserati les plus prisées, tant pour sa beauté que pour sa rareté.

Son influence se prolonge au travers de ses descendantes, notamment la Birdcage (Tipo 61), avec laquelle Maserati poursuivra, en marge, sa quête de performance.


Une icône de passion

La Maserati 300S symbolise une époque où l’élégance n’était jamais dissociée de la performance. Née d’un projet ambitieux, conçue par un génie de l’ingénierie, conduite par des légendes, victorieuse sur les circuits les plus prestigieux, elle reste un joyau de l’histoire du sport automobile.

Elle incarne le génie italien dans sa forme la plus pure : audace, beauté, et passion mécanique. Une voiture faite pour courir, mais aussi pour faire rêver.

Tirage en impression à l’unité de qualité exposition sur papier Hahnemülhe 200 gr.
Encadrement possible et autre format sur demande.

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Ford GT40 départ 24 heures du Mans sous l’orage – art print tableau


Tableau technique mixte dessin/palette graphique
Illustration numérique réalisée au format 97 x 97 cm, disponible en impression fine art toile, papier …

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Porsche sur un parking – tableau poster illustration digitale

Illustration 78 x 97 cm technique mixte dessin/palette graphique façon pastel

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Porsche 935 rouge sur la piste – tableau poster illustration digitale

Illustration 80 x 110 cm technique mixte dessin/palette graphique façon pastel

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