Art et sports mécaniques - Illustration et photographie

Category: Aquarelle (Page 2 of 22)

L’aquarelle est un medium artistique qui utilise de l’eau et de la peinture pour créer des œuvres d’art. Bien que la peinture à l’huile soit souvent associée aux portraits et aux paysages, l’aquarelle peut également être utilisée pour représenter des voitures et d’autres objets mécaniques avec un effet translucide et léger.

L’aquarelle est souvent utilisée pour créer des illustrations de voitures, notamment pour les publicités automobiles, les manuels de réparation et les livres d’histoire automobile. Les artistes peuvent utiliser des techniques d’aquarelle pour représenter la brillance de la peinture de voiture, les reflets du chrome et les ombres des formes de la voiture. L’aquarelle est également utilisée pour représenter des voitures de course en mouvement, avec des éclaboussures d’eau et de boue pour accentuer l’effet de vitesse.

Les artistes automobiles célèbres qui ont utilisé l’aquarelle pour représenter des voitures incluent Peter Helck, Bill Neale, et Ken Dallison. Les œuvres de ces artistes peuvent être trouvées dans des galeries d’art, des musées automobiles et des collections privées.

L’aquarelle peut également être utilisée pour créer des portraits de voitures personnalisées. Les propriétaires de voitures peuvent commander des portraits aquarelles de leurs voitures préférées, qui peuvent être encadrés et affichés dans leur maison ou leur bureau. Les portraits aquarelles de voitures personnalisées peuvent également être offerts en cadeau aux amateurs de voitures et aux passionnés de sports automobiles.

Mercedes W196 sur la piste – lavis encre de Chine


Mercedes W196 Streamliner : la flèche d’argent carénée qui a défié la Formule 1

Lorsque Mercedes-Benz revient en Formule 1 en 1954, après plus de quinze ans d’absence, elle ne se contente pas de produire une bonne voiture. Elle propose une machine radicale, à la fois puissante et futuriste. Parmi les variantes les plus marquantes de la W196, la version streamliner, à la carrosserie entièrement carénée, est une œuvre technique à part. Rarement vue en Formule 1, cette configuration inspirée des prototypes d’endurance et des avions, démontre toute l’ingéniosité de la marque allemande. La W196 Streamliner n’a pas seulement été rapide : elle a marqué l’histoire par son audace aérodynamique et ses victoires éclatantes.


Une aérodynamique visionnaire

À une époque où les monoplaces de Grand Prix arborent des formes simples, à roues découvertes, Mercedes ose l’audace. Pour les circuits rapides aux longues lignes droites, comme Reims, Monza ou Avus, l’équipe allemande développe une carrosserie entièrement profilée : la W196 Streamliner.

L’idée est simple : réduire la traînée aérodynamique pour atteindre des vitesses de pointe supérieures. Inspirée par les flèches d’argent des années 1930 et par l’aéronautique, la carrosserie enveloppe complètement les roues. Seule une étroite ouverture permet au pilote d’émerger de l’élégant fuselage métallique. L’ensemble évoque plus un avion de chasse qu’une voiture de course.

Cette ligne fluide permet à la W196 Streamliner d’atteindre des vitesses avoisinant les 290 à 300 km/h, un exploit en 1954. Sur des circuits comme Reims, la voiture est presque imbattable dans les longues pointes.


Technique avancée, même sous la carrosserie

Sous cette carrosserie révolutionnaire se cache une mécanique tout aussi innovante. La W196 est propulsée par un moteur 8 cylindres en ligne de 2,5 litres, monté incliné à 33° pour réduire la hauteur du capot et abaisser le centre de gravité.

L’alimentation en carburant est assurée par un système d’injection directe, dérivé de l’aviation militaire allemande, offrant un meilleur rendement que les carburateurs traditionnels. Résultat : environ 290 chevaux à 8500 tr/min, un record à l’époque.

Le châssis tubulaire ultra-léger, la boîte manuelle à 5 rapports, la suspension indépendante et les freins à tambour de grand diamètre confèrent à l’ensemble une stabilité impressionnante à haute vitesse, condition indispensable sur les circuits rapides.


Débuts triomphants à Reims en 1954

La première apparition de la W196 Streamliner a lieu lors du Grand Prix de France 1954 à Reims, dans la plaine champenoise. Mercedes débarque avec trois voitures, toutes en version carénée, confiées à Juan Manuel Fangio, Karl Kling et Hans Herrmann.

Les résultats sont spectaculaires : Fangio remporte la course, suivi de Kling. Les Mercedes sont près de deux secondes plus rapides au tour que leurs concurrentes. La W196 Streamliner fait immédiatement sensation. Sa silhouette profilée, son rugissement métallique et sa domination laissent le monde de la Formule 1 bouche bée.


Utilisation sélective sur circuits rapides

La version carénée n’est utilisée que sur certains circuits, choisis pour leur caractère rapide. Après Reims :

  • À Monza (GP d’Italie 1954), la Streamliner permet à Fangio de gagner à nouveau.
  • Sur le très rapide circuit de Avus, elle se montre redoutable avec sa vitesse de pointe.
  • En revanche, sur des circuits sinueux comme Silverstone, Nürburgring ou Monaco, la version à roues découvertes est préférée, car plus maniable et plus adaptée aux virages serrés.

Les pilotes, notamment Fangio, ont noté que la version carénée était plus instable dans les virages, avec une visibilité réduite et une prise au vent latérale plus sensible, surtout en cas de freinage tardif ou de dépassement.


Design : une sculpture roulante

L’esthétique de la W196 Streamliner est unique dans l’histoire de la F1. Sa carrosserie en aluminium poli, ses formes fuselées, son cockpit intégré : tout évoque l’obsession du flux d’air. L’absence de roues visibles la fait ressembler à un prototype d’endurance… alors qu’elle court en Formule 1.

Elle préfigure, en quelque sorte, la recherche aérodynamique qui deviendra la norme dans les décennies suivantes.


Un impact durable malgré une carrière courte

Malgré ses performances, la version Streamliner est rapidement abandonnée fin 1955, au même moment que le retrait brutal de Mercedes de la compétition, à la suite de la tragédie du Mans.

Mais son héritage technique et esthétique est immense. Elle a prouvé que l’aérodynamisme pouvait faire gagner des dixièmes, voire des secondes entières, sur des circuits rapides. Et elle a montré qu’en Formule 1, l’innovation pouvait venir d’ailleurs — ici de l’aviation et des records de vitesse.

Aujourd’hui, la W196 Streamliner est une rareté absolue. Seuls quelques exemplaires existent dans les musées ou des collections privées. Quand l’un d’eux est mis en vente, il atteint des prix astronomiques, plusieurs dizaines de millions d’euros.


Conclusion : une flèche d’argent d’avant-garde

La Mercedes-Benz W196 Streamliner n’était pas seulement une voiture rapide. C’était un manifeste technique, une vision futuriste de ce que pouvait être la Formule 1. En carénant une monoplace, Mercedes a repoussé les limites de l’aérodynamisme et surpris un paddock encore ancré dans des idées classiques. Si sa carrière fut brève, son influence, elle, perdure encore. Comme Fangio le disait : « Une voiture en avance sur son temps, et un rêve pour tout pilote. »

Illustration originale – Technique lavis encre de Chine, 50 x 65 cm – Original ou impression tous formats, tous supports

Philippe Lepape

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Opel Kadett dans les airs – lavis

Illustration Opel Kadett – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Porsche 917 dans la courbe – lavis

Le moteur de la Porsche 917 : un chef-d’œuvre d’ingénierie

La Porsche 917 est une icône incontestée de l’endurance, et son moteur est à lui seul un sujet d’étude fascinant. Ce moteur 12 cylindres à plat refroidi par air est le fruit d’un savoir-faire mécanique hors normes et d’une volonté farouche de battre Ferrari et Ford sur leur propre terrain, celui des courses de très longue durée.

Origines : l’extrapolation du 8 cylindres

Le moteur de la 917 tire son origine directe du moteur flat-8 de la Porsche 908, qui lui-même était déjà une extrapolation du 6 cylindres à plat de la 911. En 1968, Porsche comprend que pour jouer la victoire au général au Mans, il faut plus de puissance et de cylindrée.

Plutôt que de concevoir un moteur entièrement nouveau, Hans Mezger, ingénieur légendaire chez Porsche, décide d’étendre le concept du flat-8 : on ajoute quatre cylindres supplémentaires, portant la configuration à un flat-12 (ou “boxer 12”). Le moteur conserve donc la disposition à plat, qui offre un excellent équilibre dynamique et un centre de gravité très bas.

Le moteur final de la 917 affiche une cylindrée initiale de 4,5 litres, portée ensuite à 4,9 litres, puis à 5,0 litres dans la version la plus performante.

Architecture : vilebrequin en deux parties avec entraînement central

Ce qui rend ce moteur particulièrement unique, au-delà du nombre de cylindres et du refroidissement par air, c’est son vilebrequin. Contrairement aux moteurs classiques qui ont un entraînement en bout, celui du 917 est entraîné au centre.

Pourquoi ? Parce que dans un flat-12 aussi long, les contraintes mécaniques deviennent énormes. Si l’on entraînait le moteur depuis un seul bout, les forces de torsion exercées sur l’ensemble du vilebrequin causeraient de graves déséquilibres et une usure prématurée. Pour y remédier, Porsche a adopté un vilebrequin en deux parties, avec entraînement central via l’arbre intermédiaire. Ce choix réduit les vibrations, permet une répartition plus équilibrée des charges, et limite les déformations à haute vitesse.

Ce système est également bénéfique pour le régime moteur : le flat-12 du 917 pouvait tourner au-delà de 8 300 tr/min, ce qui était exceptionnel pour un moteur aussi gros, surtout refroidi par air.

Lubrification : une artillerie lourde de pompes

La lubrification d’un moteur aussi complexe représente un défi colossal, surtout en endurance où les contraintes thermiques sont extrêmes. Le moteur du 917 utilisait un système de carter sec, ce qui permettait une meilleure gestion de l’huile en virage, une réduction de la hauteur du moteur, et un contrôle thermique plus efficace.

Mais ce n’est pas tout : le moteur utilisait sept pompes à huile distinctes, dont une pour l’aspiration générale, plusieurs pour les retours d’huile en provenance des différents compartiments (culasses, bas moteur, etc.), et une pour la pression d’alimentation. Chaque zone du moteur (avant, arrière, gauche, droite) avait sa propre pompe de retour. Cette redondance garantissait un refroidissement optimal et une lubrification continue, même dans les conditions les plus extrêmes.

Un autre détail intéressant : l’huile passait par un échangeur thermique spécifique, et les conduits de lubrification étaient calibrés pour maintenir la pression même en cas de températures d’huile supérieures à 130 °C.

Matériaux de pointe : boîtes en titane et alliages spéciaux

Dans le but de réduire le poids et augmenter la fiabilité, les ingénieurs ont utilisé le titane pour plusieurs composants critiques. L’arbre à cames, certaines biellettes, et surtout la boîte de vitesses étaient réalisés en alliage de titane.

La boîte de vitesses à 4 ou 5 rapports (selon les circuits) était conçue spécifiquement pour résister au couple phénoménal du moteur tout en limitant la masse non suspendue. Le titane, en plus de sa légèreté, offre une résistance thermique et mécanique supérieure à l’acier traditionnel, ce qui prolonge la durée de vie des composants sous charge constante.

Même à l’intérieur du moteur, Porsche utilisait des alliages d’aluminium/magnésium pour les carters, des bielles en titane, et des soupapes en sodium refroidies.

Astuces d’usure : fiabilité en priorité

Pour qu’un moteur de 600 chevaux survive 24 heures à plein régime, Porsche devait innover au-delà de la performance brute. Voici quelques-unes des “astuces” d’usure ou d’ingénierie fine :

  1. Sur-dimensionnement des composants :
    Le moteur était conçu avec des tolérances larges et des pièces capables de supporter plus que la charge normale. Le taux de compression était relativement bas (autour de 10:1), ce qui limitait les contraintes thermiques.
  2. Injection mécanique Bosch :
    Plus précise que les carburateurs, elle permettait une meilleure atomisation du carburant, donc une combustion plus propre, plus fraîche, et donc moins de dépôts dans les chambres.
  3. Allumage double bougie :
    Chaque cylindre avait deux bougies (allumage double), ce qui favorisait une combustion complète, réduisait les cliquetis, et donc prolongeait la durée de vie du moteur.
  4. Ventilation massive par turbine centrale :
    Le refroidissement par air nécessite une circulation constante. Une énorme turbine, positionnée horizontalement, propulsait de l’air dans les ailettes des cylindres et des culasses. Cette turbine consommait jusqu’à 15 chevaux à elle seule, mais était essentielle pour maintenir des températures viables.
  5. Accès et démontage faciles :
    Le moteur a été conçu pour un entretien rapide en course. Les échangeurs d’huile, l’embrayage, les carters latéraux étaient accessibles sans démonter tout le bloc, ce qui permettait aux mécaniciens d’intervenir vite.
  6. Tension constante des courroies d’arbre à cames :
    Les arbres à cames étaient entraînés par des pignons et chaînes, avec un système de tension automatique pour éviter les sauts de dents ou les vibrations à haut régime.

Performances et évolution

Le moteur initial de 4,5 litres développait environ 580 chevaux à 8 300 tr/min. En 1970, le 4,9 litres monte à 600 ch, et en 1971, la version 5,0 litres dépasse les 630 ch.

Dans les versions ultérieures destinées à la CanAm (917/10 et 917/30), Porsche ajoute deux turbos, et le moteur atteint des puissances stupéfiantes de 1 100 à 1 500 ch (en qualification).

Mais pour Le Mans, la priorité restait la fiabilité, et c’est là que Porsche a excellé : les 917 gagnaient sans casser, là où Ford ou Ferrari pouvaient échouer sur des détails techniques.


Une œuvre d’art fonctionnelle

Le moteur de la Porsche 917 est bien plus qu’un assemblage de métal. C’est une synthèse magistrale d’expérience en compétition, de choix techniques audacieux, et d’une volonté obsessionnelle de fiabilité.

Il incarne la philosophie Porsche à son sommet : une ingénierie sans compromis, au service de la performance durable. Grâce à ce moteur, Porsche est passée du statut d’outsider à celui de référence ultime en endurance, et la 917 est entrée dans la légende.

Illustration Porsche 917 – lavis encre de Chine tableau 50 x 65 cm – librement inspirée de plusieurs photos vue dans des journaux.

Philippe Lepape

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Renault R8 Gordini dans la nuit – art print

Illustration mixte dessin/tablette graphique 80 x 110 cm

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Austin Healey 3000 – lavis encre de Chine

Austin-Healey 3000 : le grand classique du roadster britannique

L’Austin-Healey 3000, produite de 1959 à 1967, est l’archétype du roadster anglais alliant élégance, puissance et sportivité. Surnommée affectueusement la “Big Healey”, elle est l’évolution ultime de la gamme Austin-Healey, fruit d’une collaboration entre le constructeur Austin (BMC) et Donald Healey, ingénieur et pilote visionnaire.

Héritière des Austin-Healey 100 et 100-6, la 3000 deviendra un symbole de l’âge d’or des voitures de sport britanniques, tant sur route que sur circuit. Elle marie le charme vintage, le rugissement d’un gros moteur 6 cylindres, et la fougue d’une voiture conçue à l’origine pour la compétition.


Genèse de la marque Austin-Healey

L’histoire commence en 1952, quand Donald Healey, ingénieur talentueux, conçoit un prototype sportif appelé Healey 100. Il le présente au salon de l’auto de Londres. Sir Leonard Lord, patron d’Austin (British Motor Corporation), est séduit. Un partenariat naît : les voitures porteront la marque Austin-Healey et seront construites dans l’usine BMC d’Abingdon.

La première série, l’Austin-Healey 100 (BN1), est un roadster simple, racé, avec un 4 cylindres 2,6 L. Elle évoluera ensuite vers le 100-6 (BN4 puis BN6), qui inaugure un 6 cylindres de 2,6 L.

Mais c’est avec l’Austin-Healey 3000 que le modèle atteint son apogée.


Lancement de l’Austin-Healey 3000 (1959)

Présentée en 1959, l’Austin-Healey 3000 (série BN7 pour la 2 places, BT7 pour la 2+2) est une version largement améliorée du 100-6. Elle conserve la même base : châssis séparé, moteur longitudinal avant, propulsion arrière, et carrosserie dessinée par Gerry Coker.

Sous le capot, un moteur 6 cylindres en ligne de 2,9 L (2912 cm³) fait son apparition. Ce bloc, issu de la berline Austin Westminster, délivre 124 ch, avec un couple généreux qui lui donne une belle souplesse. Il est associé à une boîte manuelle à 4 rapports, souvent avec overdrive, permettant de rouler à vive allure sur autoroute.

Le design évolue peu, mais l’intérieur devient plus confortable et mieux fini. Dès cette première version, la 3000 est saluée pour son rapport performances/prix exceptionnel.


Les différentes versions de l’Austin-Healey 3000

Mk I (1959–1961)

Disponible en deux versions :

  • BN7 : stricte deux places
  • BT7 : 2+2, avec deux petites places à l’arrière
    Freins à disque à l’avant dès le départ (une rareté dans la catégorie), tenue de route efficace, et performances très honnêtes (vitesse de pointe : environ 185 km/h).

Mk II (1961–1963)

  • Moteur avec triple carburateur SU (sur les premiers modèles) pour atteindre 132 ch, mais les réglages étaient délicats.
  • Puis retour à deux carburateurs SU HS6 plus simples sur la Mk IIA (1962).
  • Apparition d’une nouvelle carrosserie BJ7 : pare-brise fixe, vitres descendantes (adieu les side-screens), capote intégrée — la voiture devient plus civilisée, plus “GT”.

Mk III (1963–1967)

La version la plus aboutie. Désignée BJ8, elle devient la plus puissante :

  • Moteur porté à 150 ch
  • Intérieur luxueux, tableau de bord en bois, banquette arrière plus utilisable
  • Suspensions arrière revues
    C’est la 3000 la plus vendue, et la plus prisée aujourd’hui des collectionneurs. Elle offre le meilleur compromis entre style vintage et confort moderne.

En compétition : une réputation forgée sur les routes

L’Austin-Healey 3000 s’est illustrée en compétition, surtout en rallye, grâce à sa robustesse, son couple moteur élevé, et son comportement sain. Elle a été engagée par l’équipe officielle BMC et a remporté des succès dans les années 1960 :

  • Liège-Rome-Liège
  • Rallye des Alpes
  • RAC Rally
  • Bonne performance aussi en circuit, aux 12 Heures de Sebring, ou en courses de côte.

Sa solidité et son architecture simple la rendaient particulièrement adaptée aux épreuves de longue endurance ou aux terrains accidentés.


Fin de carrière et héritage

La production de l’Austin-Healey 3000 cesse en 1967, en partie à cause de l’évolution des normes de sécurité et de pollution sur le marché américain, qui représentait une large part des ventes. La marque Austin-Healey elle-même disparaît peu après.

Plus de 42 000 unités de la 3000 ont été produites (sur un total de 70 000 pour tous les modèles Austin-Healey), dont plus de 90 % ont été exportées, principalement aux États-Unis. Là-bas, elle incarne l’élégance et l’esprit de liberté européens.


Un roadster devenu légende

Aujourd’hui, l’Austin-Healey 3000 est un collector très recherché. Appréciée pour son style intemporel, sa sonorité rauque, son moteur vigoureux et sa conduite “à l’ancienne”, elle incarne un âge d’or de l’automobile : celui des sportives simples, vivantes, sans assistance électronique.

Elle participe régulièrement à des rallyes historiques comme le Tour Auto, les Mille Miglia, ou le Monte-Carlo Historique. Elle fait aussi partie des véhicules les plus prisés dans les ventes aux enchères de voitures classiques.


Conclusion

L’Austin-Healey 3000 est plus qu’un roadster britannique : c’est un symbole de liberté, de sportivité et de passion mécanique. Elle représente une époque où la voiture de sport était à la fois accessible et pleine de caractère. Son design élégant, son moteur six cylindres chantant et sa riche histoire en compétition en font une légende de l’automobile, toujours célébrée par les amateurs du monde entier.I

llustration 50 x 65 cm technique lavis encre de Chine – original ou reproduction disponibles à l’achat.

Renseignements

“À partir d’une ou de mes photos d’archive. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape »

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Renault R8 Gordini duel – lavis encre de Chine

Illustration 50 x 65 cm technique lavis encre de Chine – original ou reproduction disponibles à l’achat.

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Porsche 356 cabriolet – lavis encre de Chine

Illustration 50 x 65 cm technique lavis encre de Chine – original (réservé) ou reproduction disponibles à l’achat.

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Alpine A110 duel – lavis encre de Chine

Illustration 50 x 65 cm technique lavis encre de Chine – original ou reproduction disponibles à l’achat.

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Jaguar Type E sur la piste – lavis encre de Chine

Illustration 50 x 65 cm technique lavis encre de Chine – original ou reproduction disponibles à l’achat.

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

Austin Mini Cooper S sur la piste, la neige, la nuit – lavis encre de Chine tableau

Original réservé reproduction disponible


Illustration lavis encre de Chine 50 x 65 cm cm à vendre original ou reproduction en impression Fineart

Philippe Lepape

Renseignements

“À partir d’une ou de photos d’archive, auteur inconnu. Mise en couleur et transformation artistique par Philippe Lepape » NB : Les images dont je m’inspire sont anciennes et je ne dispose pas des noms des ayants droits je retirerai mes images de mon site sur simple demande.

Pour tout renseignement me contacter au 06 78 16 68 53 (33 6 78 16 68 53) ou la rubrique “contact

« Older posts Newer posts »

© 2025 Philippe Lepape

Theme by Anders NorenUp ↑