










Dans cette œuvre, la vitesse se fait matière, le métal devient lumière, et l’objet mécanique se transforme en symbole.
Cette Ferrari F1 300 n’est plus un simple véhicule miniature : elle renaît ici comme une sculpture d’art contemporain, figée dans un éclat de chrome, suspendue entre mouvement et immobilité.
La métamorphose du jeu
Tout commence avec un geste de récupération, presque archéologique : d’anciens jouets chinés, porteurs d’une mémoire d’enfance, d’usure et de rêve. Ces fragments de plastique et de métal, autrefois banals, sont réassemblés, polis, sublimés.
Ce travail de transformation efface la fonction pour révéler la forme, efface le jouet pour révéler la sculpture.
Ce que la main d’enfant faisait rouler au sol, la main de l’artiste le fait désormais flotter sur le mur — non plus comme un jeu, mais comme un hommage.
L’éclat du chrome, la mémoire du mouvement
Le chrome s’impose ici comme langage. Sa surface miroitante capture le monde alentour, le reflète, le déforme, le fait vivre. Dans ses reflets mouvants, l’œuvre devient vivante : elle dialogue avec la lumière, avec l’espace, avec le regard.
Le chrome évoque la pureté des lignes mécaniques, mais aussi la fragilité du paraître. Ce miroir industriel, symbole de vitesse et de perfection, interroge notre fascination pour la brillance et la performance.
Sous cet éclat métallique, pourtant, demeure la trace du jeu, du temps passé, de l’objet sauvé.
Une architecture de contraste
La sculpture repose sur un socle noir de 8 mm d’épaisseur, dont la sobriété met en exergue la brillance du chrome.
Ce fond profond agit comme un silence autour du cri — il absorbe la lumière pour mieux la rendre.
Le noir et le chrome forment un dialogue entre ombre et éclat, puissance et légèreté. Ensemble, ils créent une tension visuelle, un équilibre fragile entre matière et vide, vitesse et arrêt.
L’œuvre suspendue
L’ensemble se fixe au mur, à la verticale ou à l’horizontale, au gré du regard et de l’espace.
À la verticale, la Ferrari semble s’élancer, prête à grimper le mur comme une fusée vers le ciel.
À l’horizontale, elle devient ligne pure, trajectoire suspendue, symbole de mouvement figé dans l’instant.
Chaque position raconte une autre histoire, un autre souffle.
L’œuvre est livrée avec son système d’accrochage et des tampons protecteurs, mais au-delà du dispositif technique, c’est une installation libre, une sculpture à habiter selon son propre regard.
Dimensions et présence
D’une dimension de 50 x 25 cm, cette Ferrari à l’échelle 1/8 trouve son équilibre entre monumental et intime.
Assez grande pour capter la lumière d’une pièce, assez discrète pour inviter le regard à s’approcher.
Elle habite le mur comme un fragment de rêve : celui d’une machine arrêtée en plein élan, d’une course suspendue dans le temps.
Une esthétique de la réinvention
La Ferrari, ici, n’est plus un symbole de puissance, mais de renaissance.
En réemployant des jouets anciens, l’artiste célèbre la beauté du détournement, du recyclage poétique.
Chaque sculpture devient ainsi un acte de résurrection matérielle, une méditation sur la mémoire des objets et sur leur possible transformation en art.
Ce geste artisanal redonne à la matière son âme, et au geste enfantin de collectionner ou de bricoler, une noblesse retrouvée.
L’esprit de la pièce
Cette œuvre est une célébration du mouvement figé, du temps suspendu, du passage du jeu à l’art.
Elle s’adresse autant au passionné d’automobile qu’au regardeur sensible à la poésie du métal et de la lumière.
Chaque Ferrari ainsi façonnée est unique, fruit d’un assemblage précis, d’une intuition et d’un regard.
Entre vitesse et contemplation, machine et sculpture, cette création raconte l’éternelle fascination humaine pour la beauté mécanique, et la possibilité de l’art à la sublimer.
Expédition possible en Europe
Vendue signée et numérotée
Tarif voir rubrique “tarif” ou me contacter 06 78 16 68 53